POURVOIRIE DU PORTAGE

Pourvoirie Du Portage

Description : 4 étoiles | 9 chalets, Sauna

Souriez et relaxez, car ici, le temps s'arrête. Par contre, si vous voulez bouger, c'est possible de le faire sur l'eau et sur terre. Idéal pour les chasseurs et les pêcheurs au printemps, pour les familles en été, et pour tout le monde toute la saison. Soyez les bienvenus!

 

 

Située dans l’Abitibi-Ouest, entre le lac Duparquet et le lac Abitibi, à deux kilomètres de Rapide-Danseur, la pourvoirie du Portage offre des forfaits de chasse et de pêche de même que la location d’embarcations pour vos aventures sur les lacs Abitibi, Duparquet et Hébécourt.

Le lac Duparquet et ses 141 îles, Rapide-Danseur et son site historique et les milliers d’hectares de forêt non habités font de ce territoire une destination de choix pour son potentiel faunique et forestier. Les avides de plein air peuvent profiter du séjour pour s’adonner aux activités d’observation de l’ours, de l’orignal, du castor et d’autres mammifères et des oiseaux. L’été, les familles sont nombreuses à visiter ce site pendant les vacances d’école. Pédalos, kayaks, canots, baignades et excursions en forêt occuperont tous et chacun.

 

Situés au bord de la rivière Duparquet, les chalets rustiques, dont un sur une île, sont à la disposition des mordus de la pêche et des traqueurs de gibier,  en plus de sauna et baignade et toutes les commodités nécessaire pour un séjour paisible et inoubliable.

Les  services de chasse, de trappe, de pêche, de location d’équipement et de chalets sont disponibles de la mi-mai à la mi-octobre (le site offre la pêche au brochet, perchaude, doré, laquèche, corrégone, barbotte et malachigan, dès l’ouverture de la pêche).  La fin de l’été permet d’excellentes chasses aux canards, bernache, perdrix et autres petits gibiers.

Pour plus de détails sur la pourvoirie du Portage, visitez le site Web de la pourvoirie : A VENIR

 

NOS FORFAITS

 

PLAN EUROPÉEN

7 jours / 7 nuits

1er juin 2023 au 30 septembre 2023

3 adultes, 2 enfants

1 150 $ CAN

par groupe / séjour

Le forfait inclut

- Chaloupe 14 pieds moteur 15 force pour 4 personnes max 7 jours

- Chalet sur île autonome pour 7 nuits pour 4 personnes max

- Bois pour feux de camp

 

Le forfait exclut

- Essence et

- Nourriture

- Taxes non incluses et taxe hébergement

 

Informations supplémentaires

Petit chalet rustique sur une île a proximité de la rive

4 lits dont un double.

eau courante, toilette, douche ext. chaude. BBQ et grande terrasse

cuisinière propane réfrigérateur

site a feu de camp et quai

 

PLAN EUROPÉEN

3 jours / 3 nuits

1er juin 2023 au 30 septembre 2023

3 adultes, 2 enfants

400 $ CAN

par groupe / séjour

Le forfait inclut

- Chalet jusqu'à 5 places pour 3 nuitées du lundi au jeudi,

- Sauna

- Plage

- BBQ

- Embarcation motorisées ou non sur place

Le forfait exclut

- Nourritures

- Taxes non incluses et taxe hébergement

- Embarcation

Informations supplémentaires

rabais en semaine pour detente en famille ou entre amis.

peche disponible sur demande

sentiers a proximité

chalet sur une ile avec 5 lit dont un double

Terrasse et douche exterieure chaude, bbq

embarcation non motorisée incluse pour 4 adultes max.

 

Informations supplémentaires

ACCÈS

Par la Route 388 (Matheson, Ontario) et par la 393 à partir de Rouyn-Noranda.

LOCALISATION

Rivière Duparquet

DISTANCE À PARTIR DE

  • Montréal : 710 km

  • Québec : 1030 km

  • Gatineau : 436 km

  • Sept-Îles : 606 km

  • Trois-Rivières : 562 km

  • Val d'Or : 121 km

  • Saguenay : 606 km

  • Rimouski : 793 km

 

Certaines distances sont calculées à vol d'oiseau.

ZONE(S)

13

COORDONNÉES GPS

  • Latitude : 48.53696

  • Longitude : -79.29472

PÉRIODE D'OUVERTURE

15 mai au 15 septembre

TYPE DE POURVOIRIE

Droits non-exclusifs

TYPE DE RESTAURATION

  • Plan européen

NUMÉRO D'ÉTABLISSEMENT

850364

NUMÉRO DE PERMIS

08-748

 

Toutes les activités

ÉTÉ

  • Canot

  • Kayak

  • Observation de la faune

  • Pédalo

LOCATION

  • Canot

  • Kayak

  • Pédalo

Chalet

CHALET 1 - LE GRAND OURS

  

Pour 8 personne(s)

2 chambre(s)

EN VOIR PLUS 

CHALET 2 - L'ORIGNAL

  

Pour 8 personne(s)

2 chambre(s)

EN VOIR PLUS 

CHALET 3 - L'HARFANG

 

Pour 5 personne(s)

2 chambre(s)

EN VOIR PLUS 

CHALET 4 - LE CASTOR

 

Pour 5 personne(s)

2 chambre(s)

EN VOIR PLUS 

CHALET 5 - LE DORÉ

 

Pour 5 personne(s)

3 chambre(s)

EN VOIR PLUS 

CHALET 6 - LA BELETTE

 

Pour 8 personne(s)

2 chambre(s)

EN VOIR PLUS 

CHALET 7 - LA MARMOTTE

 

Pour 5 personne(s)

2 chambre(s)

EN VOIR PLUS 

CHALET ALSACE

Pour 6 personne(s)

4 chambre(s)

EN VOIR PLUS 

CHALET HUBERT

  

Pour 10 personne(s)

7 chambre(s)

EN VOIR PLUS 

  • Go to slide 1

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  • Go to slide 3

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Camping avec/sans services

  • Nombre de sites total : 5

  • Nombre de sites sans service : 5

  • Nombre de sites avec 1 service : 5

Pêche

ESPÈCES PRINCIPALES

  • Brochet

  • Doré

  • Maskinongé

ESPÈCES SECONDAIRES

  • Achigan à petite bouche

  • Barbotte

  • Corégone

  • Perchaude

PLAN(S) D'EAU

  • Lac

  • Rivière

INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE

  • Disponibilité d'un site de shore lunch aménagé

Chasse

ESPÈCES PRINCIPALES

  • Bernache du Canada

  • Canard

  • Gélinotte huppée

  • Lièvre d'Amérique

  • Ours noir

  • Tétras du Canada

ESPÈCES SECONDAIRES

  • Bécasse

  • Coyote

  • Lièvre d'Amérique

  • Loup

  • Orignal

TYPES DE CHASSE

  • À l'arc/arbalète

  • À l'arme à feu

  • Guidée

  • Au fusil à la poudre noire

  • Quotidienne

Généraux

  • BBQ

  • Congélateur

  • Embarcation

  • Entreposage du gibier

  • Literie

  • Rampe de mise à l'eau

  • Recharge de batterie(s)

  • Sauna

  • Site d'éviscération

  • Site de feu

  • Système téléphonique

  • Transport aux sites de pêche

  • Transport du gibier

  • Veste(s) de flottaison

Avec suppléments

  • Fumoir

  • Guide de chasse

  • Guide de pêche

  • Moteur à essence

  • Service d'éviscération des prises

  • Service d'éviscération du gibier

  • Vente d'appâts

  • Vente d'essence

  • Vente d'huile

Rapide-Danseur Ce bien est classé site patrimonial.

 

Le site patrimonial de Rapide-Danseur est un ensemble religieux aménagé à partir de 1941. Il comprend l'église de la mission de Saint-Bruno, le presbytère ainsi que le terrain qui borde la rivière Duparquet. L'église en pierre présente une nef de plan rectangulaire prolongée par une abside en hémicycle plus étroite, un toit à deux versants droits à forte pente ainsi qu'un clocher reposant sur le faîte en façade. Le presbytère en bois, de plan rectangulaire à un étage et demi, est coiffé d'un toit à deux versants retroussés percé d'une grande lucarne en façade et formant des avant-toits au-dessus des galeries avant et arrière. Le site patrimonial se situe sur un affleurement rocheux, en bordure de la rivière Duparquet, dans la municipalité de Rapide-Danseur.
 

 

Valeur patrimoniale

Le site patrimonial de Rapide-Danseur présente un intérêt pour sa valeur historique. L'endroit est d'abord un lieu de passage dans le cadre du commerce de la fourrure. Dès 1660, les explorateurs et les commerçants français empruntent les rivières de l'Abitibi afin d'accéder à la baie d'Hudson pour s'approvisionner en fourrure et défendre leurs intérêts. Le voyage depuis Montréal dure environ un mois et compte quelque 140 portages, dont celui du rapide Danseur. Plus tard, soit à partir de 1917, l'emplacement est utilisé pour le flottage du bois. Les billes sont empilées sur la glace de la rivière Duparquet durant l'hiver. Au moment de la débâcle, des draveurs facilitent leur passage au rapide Danseur et les assemblent en radeaux. Elles descendent la rivière jusqu'au lac Abitibi, puis sont expédiées vers les scieries. Le site illustre enfin la période de la colonisation dirigée des années 1930 et 1940. La crise économique provoque une hausse importante du taux de chômage dans les centres urbains. Les gouvernements provincial et fédéral élaborent des plans de colonisation dans le but de désengorger les villes et de fournir un moyen de subsistance aux milliers de sans-emploi. Ces plans, dont ceux des ministres Wesley Ashton Gordon (1932) et Irénée Vautrin (1935), encouragent matériellement et financièrement l'implantation de chômeurs dans les régions rurales du Québec telles que l'Abitibi. La municipalité de Rapide-Danseur prend forme à cette époque. Les colons défrichent leur terre pendant l'été et travaillent dans les chantiers pendant l'hiver. Le site patrimonial de Rapide-Danseur témoigne donc à la fois de la traite de la fourrure, du flottage du bois et de la colonisation dirigée, trois étapes importantes de l'histoire de l'Abitibi.

Le site patrimonial de Rapide-Danseur présente aussi un intérêt pour sa valeur architecturale. L'église et le presbytère constituent de bons exemples de l'architecture populaire qui caractérise les régions de colonisation récente comme l'Abitibi. Les deux édifices sont conçus par Charles-Auguste Dion, premier curé résidant de Rapide-Danseur, qui ne possède pas de formation en architecture. Ils sont érigés lors de corvées effectuées par les colons, sous la supervision d'ouvriers spécialisés. Chacun offre des journées de travail ou un montant d'argent. En raison des ressources financières limitées de la communauté, les principaux matériaux sont pris sur place (pierre, bois, sable) ou encore récupérés (fer). L'église présente une nef de plan rectangulaire prolongée par une abside en hémicycle plus étroite, un toit à deux versants droits à forte pente ainsi qu'un clocher reposant sur le faîte en façade. Pour le presbytère, le curé s'inspire librement de l'architecture vernaculaire québécoise, soit de la maison traditionnelle du XIXe siècle. Le bâtiment en bois de plan rectangulaire, à un étage et demi, est coiffé d'un toit à deux versants retroussés percé d'une grande lucarne en façade et formant des avant-toits au-dessus des galeries avant et arrière. La construction de l'église et du presbytère constitue un exemple de la survivance des corvées, une tradition autrefois largement répandue au Québec.

Source : Ministère de la Culture et des Communications du Québec, 2005.

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Éléments caractéristiques(Boite fermée, cliquer pour ouvrir)

Les éléments caractéristiques du site patrimonial de Rapide-Danseur liés à ses valeurs historique et architecturale comprennent, entre autres :
- les caractéristiques de l'église, dont la nef de plan rectangulaire, l'abside en hémicycle plus étroite, le toit à deux versants à forte pente couvert de tôle, le clocher reposant sur le faîte en façade, le perron monumental menant à l'entrée surélevée et ses escaliers latéraux, l'accès au sous-sol à l'avant avec ses deux baies à arc en mitre, la structure en pierre des champs (aussi dite de moraine) laissée apparente, les fenêtres à arc brisé comportant des plates-bandes clavées en pierre et des appuis, l'entrée comportant une porte à deux vantaux surmontée d'une imposte à arc brisé vitrée, la croix en pierre en relief ornant la façade;
- les caractéristiques du presbytère, dont le plan rectangulaire, l'élévation d'un étage et demi, la structure en bois lambrissée de panneaux d'amiante-ciment, le solage en pierre, le toit à deux versants retroussés couvert de tôle percé d'une grande lucarne en façade et formant des avant-toits au-dessus des galeries avant et arrière de pleine largeur ainsi que l'avancée du mur;
- la passerelle reliant l'église et le presbytère;
- le terrain formant un escarpement rocheux en bordure d'un étranglement de la rivière Duparquet connu sous le nom de rapide Danseur;
- la situation de l'église et du presbytère sur une pointe de terre entourée d'eau sur trois côtés;
- la relation entre les éléments bâtis et leur environnement.

 

Informations historiques(Boite fermée, cliquer pour ouvrir)

Le site du rapide Danseur est d'abord utilisé par les Algonquins qui le nomment «Obajidjicmojici», c'est-à-dire «là où l'on arrête pour danser, pour se dégourdir». Dès 1660, pour s'approvisionner en fourrure et défendre leurs intérêts, les explorateurs et les commerçants français empruntent les rivières de l'Abitibi afin d'atteindre la baie d'Hudson. Ils remontent la rivière Duparquet où ils franchissent le rapide Danseur, puis passent par le lac Abitibi. Ce parcours est utilisé pendant tout le Régime français, et un fort est érigé en bordure du lac Abitibi dès 1686. Après la Conquête, les Britanniques, qui emploient également cette route et le portage du rapide Danseur, bâtissent deux forts près du lac Abitibi.

Au XXe siècle, l'emplacement a son importance dans une autre page de l'histoire québécoise. En effet, l'exploitation des ressources ligneuses aux environs du rapide Danseur débute en 1917 et se poursuit jusqu'au début des années 1950. Les bûcherons engagés par les compagnies forestières coupent les arbres pendant l'hiver. Les billes sont empilées sur la rivière Duparquet gelée. Au moment de la débâcle, des draveurs facilitent leur passage au rapide Danseur et les assemblent en radeaux. Elles descendent la rivière jusqu'au lac Abitibi, puis sont expédiées vers les scieries. Un hameau se forme près du rapide pour héberger les draveurs et leur famille.

Le développement de la municipalité est aussi lié à la crise économique des années 1930. Pour résoudre le problème du chômage, les gouvernements provincial et fédéral élaborent différents plans de colonisation dans le but de désengorger les villes et de fournir des moyens de subsistance aux milliers de sans-emploi. Ces plans, dont ceux des ministres Wesley Ashton Gordon (1932) et Irénée Vautrin (1935), encouragent matériellement et financièrement les chômeurs qui désirent s'implanter dans les régions rurales du Québec pour vivre de l'agriculture. Un premier contingent de familles s'installe près du rapide en 1932, et le hameau prend le nom de Rapide-Danseur.

Un premier curé résidant, Charles-Auguste Dion, arrive en 1939. La compagnie forestière Hébécourt met à sa disposition d'anciens bâtiments pour servir de chapelle et de presbytère. Le curé Dion, bien que ne possédant pas de formation en architecture, dessine vraisemblablement les plans d'un presbytère et d'une église qui sont érigés par corvées, sous la supervision d'ouvriers spécialisés. La maison curiale est bâtie en 1941, alors que le chantier de l'église débute l'année suivante. Les paroissiens utilisent le soubassement de l'église comme chapelle temporaire jusqu'à l'achèvement des travaux en 1951. Le décor intérieur de l'édifice est réalisé en 1951 et 1952 par l'abbé Louis-Joseph Lafrenière, successeur du curé Dion, avec l'aide des paroissiens. La paroisse de Saint-Bruno n'est pas érigée canoniquement et demeure une mission. Une passerelle relie le presbytère à l'église vers 1960. Depuis le départ du curé résidant, dans les années 1960, le presbytère sert de résidence privée.

Le site patrimonial de Rapide-Danseur est classé en 1985.

Activité Catégorie
Pourvoiries Chasse et pêche