TENDEZ L'OREILLE, OUVREZ LES YEUX ET PRENEZ UNE GRANDE INSPIRATION ; VOUS ENTREZ SUR UN TERRITOIRE GRANDIOSE.
Eeyou Istchee Baie-James suscite l'émerveillement. Ses lacs immenses, ses rivières sauvages, ses aurores boréales, ses forêts à perte de vue et sa faune diversifiée nous rappellent l'importance de la nature qui nous entoure.
Venez découvrir des ponts couverts, témoins du passé, rencontrer des artisans et écouter des légendes autochtones. Profitez au maximum des nombreuses activités de plein air : la pêche, le camping, la randonnée pédestre, le VTT, le canot, le kayak, l'escalade, la descente de rivière, le vélo et bien d'autres. À l'automne, la chasse devient l'activité vedette alors qu'en hiver, les sentiers pittoresques de motoneige, de ski de fond ou de raquette dévoilent le visage de vastes espaces vierges qu'est la région d'Eeyou Istchee Baie-James.
LES GRANDS ESPACES
Le territoire de la région d'Eeyou Istchee Baie-James s'étend du 49e au 55e parallèle et couvre à lui seul une superficie de 350 000 km2, soit environ 600 km d'est en ouest et environ 600 km du sud au nord. En tout, cela représente un cinquième de la province de Québec. Pour en saisir toute l'ampleur, comparons cette immense région à l'Allemagne qui couvre 357 000 km2.
Située à près de 800 km au nord de Montréal, la région d'Eeyou Istchee Baie-James est bordée à l'ouest par la frontière de l'Ontario et la baie James elle-même, au sud par l'Abitibi-Témiscamingue et le Saguenay-Lac-St-Jean, à l'est par les Monts Otish et au nord par le Nunavik.
C'est dans la région d'Eeyou Istchee Baie-James qu'on retrouve les plus grandes nappes d'eau douce du Québec, de véritables mers intérieures. Ainsi, le lac Mistassini est le plus grand lac naturel de la province avec une superficie de 2 335 kilomètres carrés. Quant aux réservoirs du complexe La Grande, ils représentent les plus grandes étendues d'eau aménagées par l'homme.
LA GÉOMORPHOLOGIE
La topographie du territoire est très représentative du Bouclier canadien; formée par les volcans sous-marins en milieu tropical, des « laves coussinées » et des « brèches de coulées » sont encore visibles à quelques endroits au nord-est de la région. Leur formation s'explique par le refroidissement rapide de la lave brûlante sous l'eau de mer.
La partie sud du bouclier actuel s'est, par la suite, formée créant les monts Témiscamie et Otish. Cette démarcation, définie le Front Grenville. Elle est visible dans le parc de Chibougamau aux environs du kilomètre 188, alors que l'on passe des roches vertes aux roches roses. Cette limite est aussi utilisée pour délimiter la région du Saguenay-Lac-St-Jean et la région d'Eeyou Istchee Baie-James.
FAUNE ET FLORE
L'abondance du poisson, de même que la taille parfois colossale de certains spécimens, font d'Eeyou Istchee Baie-James un vrai paradis pour les amateurs de pêche. Certains se déplacent de très loin pour taquiner le doré, le touladi, la truite mouchetée ainsi que le brochet, que l'on retrouve dans les innombrables lacs et rivières aux eaux limpides de la région.
Le majesteux lac Mistassini, véritable mer intérieure, est le plus grand lac naturel d'eau douce de la province. La baie d'Hudson, avec la baie James à son extrémité sud, est la plus grosse baie du monde après le golfe du Bengale dans l'océan Indien. C'est aussi la plus grande étendue d'eau à geler en saison hivernale.
Le massif des monts Otish, à l'est du territoire, se caractérise par des cuestas, c'est-à-dire des plateaux ayant un seul côté fortement dénivelé, d'environ 750 mètres d'altitude. Les Cris nomment ces montagnes E'weewach, mot qui signifie «là d'où proviennent les eaux », car plusieurs rivières importantes prennent leur source à cet endroit. Les forêts d'épinettes blanches constituent l'attrait principal de ces monts.
La forêt boréale représente la plus vaste végétation de cette région et l'épinette noire y domine. Frontière septentrionale de la forêt boréale, la taïga se caractérise
Les Cris d'Eeyou Istchee habitent le long des rivières et autour des lacs drainant le territoire qui entoure l'extrémité sud-est de la baie James. Leur mode de vie traditionnel est fondé sur la chasse, la pêche et le piégeage.
Se désignant comme un peuple nomade de chasseurs - Ndooheenou -, les Cris se déplaçaient en suivant le cours des saisons et les migrations animales.
Le cycle annuel de leurs activités reste encore pour plusieurs la cueillette de petits fruits et d'autres plantes en saison estivale, la pêche, la chasse à l'orignal en automne, le piégeage et le trappage en hiver ainsi que la chasse aux bernaches du Canada (Goose Break) au printemps et à l'automne. Le « Goose Break » est l'une des importantes activités ancestrales conservées par les Cris. En été, on pratique la descente en canot et, l'hiver, la randonnée en raquettes. Ces moments de l'année permettent à toutes les familles de renouer avec le mode de vie traditionnel.
Les premiers contacts avec les Européens remontent au début du 17e siècle, dont le principal objectif était la traite des fourrures, qui s'est pratiquée pendant près de 300 ans. Au fil des années, les Cris ont considérablement modifié leurs habitudes. Pour répondre aux demandes du commerce des fourrures, ils ont délaissé graduellement le gros gibier et le nomadisme. La trappe est ainsi devenue une activité importante. Les postes de traite constitueront finalement les sites des communautés cries actuelles.
La culture crie est vivante, riche et unique. Les habitants des 9 communautés du territoire vous invitent à la découvrir en partageant leur mode de vie : cuisine authentique, artisanat distinctif, récits ancestraux fabuleux et activités traditionnelles dans l'harmonie et le respect de la nature.
Le long parcours des premiers Européens à s'être aventurés en Amérique rejoint l'histoire des ancêtres de ce vaste territoire. La recherche d'une nouvelle route vers l'Asie les a en effet incités à poursuivre l'exploration de ce nouveau continent et c'est en 1610 que Sir Henry Hudson découvrit la baie qui porte aujourd'hui son nom. En 1631, Thomas James publia la carte de la baie d'Hudson démontrant bel et bien qu'elle n'était pas le passage maritime vers l'Orient. Toutefois, on réalisa rapidement que la région regorgeait d'animaux dont les fourrures étaient parmi les plus recherchées au monde.
C'est à cette époque que Pierre-Esprit Radisson et Médard Chouart, Sieur Des Groseilliers, ont développé le commerce des fourrures en Nouvelle-France. Ils incitèrent d'abord les Anglais à s'y intéresser et, en mai 1670, le roi Charles octroyait une charte royale à la Compagnie de la Baie-d'Hudson, qui est toujours en opération aujourd'hui!
Préférant l'exploration au commerce, en 1674, ils quittèrent cette compagnie et se tournèrent à nouveau vers la France pour créer la Compagnie du Nord-Ouest, en concurrence directe avec la Compagnie de la Baie-d'Hudson. La bataille pour le contrôle des fourrures s'est maintenue jusqu'en 1713 au moment où la signature du traité d'Utrecht a mis fin à l'animosité entre Français et Anglais. Le marché de la fourrure a lentement décliné et la trappe n'a été pratiquée par la suite que par les autochtones, à quelques exceptions près. Quant aux derniers coureurs des bois, ils devinrent prospecteurs! Ce fut ensuite les richesses du sous-sol de la région d'Eeyou Istchee Baie-James qui suscitèrent un nouvel intérêt.
L'ouverture des routes et l'avènement du chemin de fer après la Seconde Guerre mondiale, ont permis à l'industrie minière de prendre son essor. Une dizaine de mines sont entrées en exploitation dans les années 1950, donnant naissance aux villes de Chibougamau, Chapais et, un peu plus tard, Matagami. À partir des infrastructures mises en place par l'industrie minière, une autre richesse naturelle devint désormais accessible : la forêt boréale. L'épinette donnait un excellent bois de charpente et sa pâte était utilisée pour augmenter la résistance de certains papiers. Ainsi, les années 1960 ont été celles de l'exploitation forestière. Ici, comme ailleurs au Québec, de nombreuses entreprises s'établirent et leurs besoins augmentèrent constamment.
Au début des années 1970, la quasi-totalité des rivières à proximité des grands centres étaient aménagées. La demande d'énergie s'accroissant, il devint impératif de développer de nouveaux projets. En 1971, le gouvernement québécois annonçait un méga projet : l'aménagement des rivières de la baie James. En 1972, Hydro-Québec amorçait donc la construction du complexe La Grande dont fait partie la plus grande centrale souterraine au monde et La Grande-2, aujourd'hui rebaptisée Robert-Bourassa en l'honneur du défunt Premier ministre et promoteur du projet.
En tout, huit centrales, générant plus de la moitié de l'énergie hydroélectrique du Québec ont été aménagées au cours des deux phases de construction. Trois axes routiers totalisant plus de 1 700 km ont été construits, la route de la Baie-James (Matagami-Radisson), la route Transtaïga (Radisson-Caniapiscau), la route du Nord (Chibougamau-Radisson) et des milliers d'emplois ont été créés. C'est le plus grand projet de société que le Québec ait connu à ce jour!
CHISASIBI ᒋᓵᓰᐲ
Région : Chisasibi
Catégorie : Villes
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EASTMAIN ᐄᔅᒣᐃᓐ
Région : Eastmain
Catégorie : Villes
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MIQUELON ET DESMARAISVILLE
Région : Matagami
Catégorie : Villes
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GOUVERNEMENT RÉGIONAL D'EEYOU-ISTCHEE BAIE-JAMES
Région : Matagami
Catégorie : Villes
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RADISSON
Région : Radisson
Catégorie : Villes
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LOCALITÉ DE VAL-PARADIS
Région : Beaucanton
Catégorie : Villes
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LOCALITÉ DE BEAUCANTON
Région : Beaucanton
Catégorie : Villes
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LOCALITÉ DE VILLEBOIS
Région : Villebois
Catégorie : Villes
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MISTISSINI ᒥᔅᑎᓯᓃ
Région : Mistissini
Catégorie : Villes
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NEMASKA ᓀᒥᔅᑳᐤ
Région : Nemaska
Catégorie : Villes
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OUJE-BOUGOUMOU ᐆᒉᐴᑰᒨ
Région : Ouje-Bougoumou
Catégorie : Villes
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CHAPAIS
Région : Chapais
Catégorie : Villes
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CHIBOUGAMAU
Région : Chibougamau
Catégorie : Villes
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LEBEL-SUR-QUÉVILLON
Région : Lebel-sur-Quévillon
Catégorie : Villes
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MATAGAMI
Région : Matagami
Catégorie : Villes
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WASKAGANISH ᐧᐋᔅᑳᐦᐄᑲᓂᔥ
Région : Waskaganish
Catégorie : Villes
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WASWANIPI ᐧᐋᔅᐧᐋᓂᐲ
Région : Waswanipi
Catégorie : Villes
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WEMINDJI ᐐᒥᓂᒌ
Région : Wemindji
Catégorie : Villes
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WHAPMAGOOSTUI ᐙᐱᒫᑯᔥᑐᐃ
Région : Whapmagoostui
Catégorie : Villes
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Le Gouvernement régional assure la gestion des terres de la catégorie III, c’est-à-dire des terres publiques faisant partie du domaine de l’État. Ce territoire est d’une superficie totale d’environ 277 000 km2 et est situé entre les 49e et 55e parallèles. Les Cris y ont un droit exclusif de piégeage (sauf exception au Sud), ainsi que certains droits non exclusifs de chasse et de pêche. De plus, ils bénéficient d’un régime de protection de l’environnement et du milieu social. Ces terres comprennent toutes les terres du territoire conventionné situées au sud du 55e parallèle, non incluses dans les autres catégories de terre.
TERRES DE CATÉGORIE I
Il s’agit de terres allouées aux communautés cries. Sur le territoire de la Baie-James, elles représentent une superficie de plus de 5 500 km2. Le gouvernement du Québec conserve toutefois certains droits sur ces terres, notamment les droits du sous-sol.
Pour les Cris, les terres de la catégorie I sont réparties en :
Terres de la catégorie IA : dont le Québec conserve la propriété, mais dont l’administration, la régie et le contrôle sont transférés au gouvernement du Canada, à l’usage et au bénéfice exclusif des Premières Nations cries.
Terres de la catégorie IB : dont la propriété (collective) est transférée par le gouvernement du Québec à des corporations foncières cries qui les administrent et qui peuvent y accorder des droits. Ces terres ne peuvent cependant être vendues ou cédées qu'au Québec.
TERRES DE CATÉGORIE II
Les terres de la catégorie II sont d’une superficie d’environ 70 000 km2. Les Cris y ont des droits exclusifs de chasse, de pêche et piégeage. Il s’agit de terres publiques faisant partie du domaine de l’État qui peuvent être développées à d’autres fins, à condition de remplacer les parcelles touchées ou de prévoir une indemnisation.