Villes et Municipalite Petit-Saguenay

Activités Petit-Saguenay

 

Sentier de la Pinède (SÉPAQ)

Distance : 8 km | 3 h
Type : aller-retour
Ascension : 175 m
Difficulté : intermédiaire
Départ : Plage Saint-Étienne

Site web

Sentier des poètes (SÉPAQ)

Distance : 10 km  | 5 h
Type : aller (prévoir une navette)
Ascension : 300 m
Niveau : Intermédiaire
Départ : rue du Quai à Petit-Saguenay ou Rue Saint-Jean-Baptiste à L’Anse-Saint-Jean

Site web

Le monde enchanté de mon enfance

Le réseau de sentiers du Monde enchanté de mon enfance sillonne une forêt majestueuse dans laquelle on trouve une atmosphère magique. Au total, c’est plus de 15 kilomètres de sentiers à parcourir, pour tous les niveaux. Au cours de cette aventure, vous aurez la chance d’admirer des arbres centenaires, un lac, des parois rocheuses, des ruisseaux et des chutes; mais aussi des sculptures, statues, peintures, poèmes et refuges!

 

 

Friperie de la Coop Minuit Moins Cinq

Boutique et friperie Minuit Moins Cinq

Coop Minuit Moins Cinq

La Coop Minuit Moins Cinq fabrique des vêtements et des accessoires de textile à partir de textiles recyclés. Attenant à leur atelier situé au coeur du village de Petit-Saguenay, une boutique et friperie propose leurs créations ainsi que des vêtements usagés sélectionnés avec soin.

Horaire
Ouvert à l'année.

Coop Minuit Moins Cinq418-608-8585minuitmoinscinqcoop@gmail.comSite web

Sentier du Village Vacances Petit-Saguenay

Distance : 1.8 km
Type : aller-retour
Ascension : 175 m
Difficulté : intermédiaire
Départ : Village Vacances Petit-Saguenay

 

lac_alphee

Sentier du Mont-Alphée

Distance : 1.8 km
Type : boucle
Ascension : 115 m
Difficulté : difficile
Accès : Stationnement du Chemin Gagnon

 

Sentier des Vallées

Distance : 2 km
Type : aller-retour
Ascension : 100 m
Difficulté : intermédiaire
Départ : Saint-Antoine

 

Sentier de la Rivière Petit-Saguenay

Distance : 3,1 km
Type : aller-retour
Ascension : 15 m
Difficulté : facile
Départ : Association de la Rivière Petit-Saguenay 

 

Point de vue sur le fjord du Saguenay

Sentier de la Savane à Pierrot

Ce sentier vous mène à un magnifique point de vue sur un marais et le fjord du Saguenay. Une belle marche pour faire un pique-nique sur la montagne.

 

Point de vue du sentier du Gratte-Ciel

Sentier du Gratte-Ciel

Distance : 3,1 km
Ascension : 300 m
Type : aller-retour
Niveau : intermédiaire
Départ : Chemin du quai 

 

Sentier du Camp du Fjord

Après une marche sur les hauteurs de la vallée de la rivière Petit-Saguenay, découvrez l’anse de Petit-Saguenay et la fjord du Saguenay à partir d’un magnifique belvédère.Pont couverts, statues, figures de bois : une panoplie de surprises parsèment le parcours pour amuser les plus petits, et les plus grands!  C’est l’itinéraire parfait pour toute la famille.

 

Sentier du Cap à Don Jean

Ce sentier fait partie du réseau du Monde enchanté de mon enfance. Il mène à un campement rustique surplombant une série de vallées, ce qui offre un panorama magnifique sur le territoire boisé de Petit-Saguenay.

Le but ultime est le belvédère à Don Jean, qui surplombe les parois rocheuses bordant la route 170 entre les municipalités de Petit-Saguenay et l’Anse-Saint-Jean. De là-haut, on peut même apercevoir le fleuve Saint-Laurent et l’embouchure du fjord du Saguenay lorsque le ciel est bien dégagé. De toute beauté! Ce tracé se situe en partie sur le territoire de la ZEC de l’Anse-Saint-Jean : il faut donc s’enregistrer sans frais pour y accéder, en ligne ou par téléphone au 418-272-2224.

 

 

 

 

 

Exposition Petit-Saguenay : Héritage d’une population

Église Saint-François d'Assise

Découvrez l’histoire de Petit-Saguenay grâce à cette exposition qui présente une série de photos argentiques et d’objets qui témoignent d’un quotidien révolu.

418-272-2323developpement@petit-saguenay.com

Benoit Lavoie – Luthier

Benoit Lavoie - Luthier

Luthier reconnu internationalement, Benoit Lavoie est un créateur exceptionnel qui porte autant d’attention à la valeur esthétique de ses instruments qu’à leurs qualités acoustiques.

Benoit Lavoie - Luthier418-272-1755benoit@benoitlavoie.comSite web

Ferme Cerfs rouges de Saint-Étienne

Ferme Cerfs rouges de Saint-Étienne

Découvrez l’élevage des Cerfs rouges du Bas-Saguenay au travers d’une visite guidée.

En plus d’un tour de la ferme, les propriétaires vous proposent une large gammes de produits cuisinés du cerfs afin d’émoustiller vos papilles.

Ferme Cerfs rouges de Saint-Étienne418-272-1157info@lessaveursdufjord.comSite web

Les Jardins de la Montagne

Les Jardins de la Montagne

Ferme maraîchère, agriculture soutenue par la communauté, autocueillette de framboises et interprétation historique. Un kiosque en libre-service est ouvert tous les jours à la ferme.

Les Jardins de la Montagne418 820-2302581 234-4863info@panierbio.caSite web

Partir à l’aventure en motoneige

Petit-Saguenay

Petit-Saguenay est située aux abords du sentier 383, un sentier de motoneige régional qui relie la ville de Saguenay et Baie-Sainte-Catherine dans la région de Charlevoix. Ce sentier se démarque par son enneigement naturel particulièrement abondant, son parcours de montagne et ses points de vue exceptionnels sur le fjord, dont le célèbre quai de Petit-Saguenay. Des droits d’accès sont exigibles.

Club de motoneige du fjord et les aventuriers de Charlevoix418 272 2292Site web

Pêche blanche

Zec Buteux-Bas-Saguenay

Profitez de la pêche en hiver comme en été !

Continuez à venir taquiner la truite mouchetée et profitez de l’immensité du territoire sous son manteau blanc ! Petit-Saguenay offre différents forfaits de pêche sur glace pour de nombreux plans d’eau, lacs et rivières.

N’hésitez plus et venez pêcher !

Zec Buteux-Bas-Saguenay(418) 272-3464zecbuteux@reseauzec.comSite web

Pêche sur glace

Pourvoirie Raoul Lavoie

Pêcher la truite…en hiver !

Il est également possible de pêcher l’omble de fontaine en hiver ! Nos territoires fauniques offrent des forfaits de pêche sur glace sur différents lacs, ce qui vous permet de continuer à pratiquer votre sport préféré, même en hiver.

Pourvoirie Raoul Lavoie418-545-5513praoullavoie@hotmail.comSite web

Se promener en raquette

Rivière Petit-Saguenay

Prenez un grand bol d’air frais !
Ce qui est génial avec les raquettes, c’est qu’on peut spontanément partir à l’aventure à peu près n’importe où. Ça tombe bien, Petit-Saguenay compte sur plusieurs sentiers hivernaux qui accueillent les amateurs. Chaussez vos raquettes et allez prendre un grand bol d’air en forêt, tout en admirant le paysage au passage.

Lieux de promenades :

Rivière Petit-Saguenay418 272-1169info@petitsaguenay.comSite web

Escalade de glace

Fédération du Québec de la Montagne et de l'Escalade

Faites le plein de sensation forte en escaladant des cascades de glace !

Avec ses falaises sculptées par le passage des glaciers, il est tout naturel que Petit-Saguenay soit un petit paradis pour l’escalade de glace. Plusieurs sites sont recensés par la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade (FQME), mais il reste encore beaucoup de territoire vierge à explorer !

Secteurs de grimpe :

  • Le Cheval Tom

  • La chute de la Falaise

  • La Trilogie/ la Trisomie

  • La lac Cardinal

Fédération québécoise de montagne et d'escalade (FQME)Site web

Station hivernale du Mont Édouard

Station du Mont-Édouard

Venez faire du ski et du snowboard sur la poudreuse du Mont-Édouard !

À 15 minutes de Petit-Saguenay, dans le bucolique village de L’Anse-Saint-Jean, on retrouve l’une des plus belles montagnes de ski au Québec : le Mont-Édouard. Cinquième plus haut domaine skiable de la province, le Mont-Édouard compte sur un apport exceptionnel de neige naturelle et développe depuis plusieurs années ses sous-bois et son secteur haute-route. Alors que le sud du Québec peine à avoir de la neige, ce n’est pas ce qui manque chez nous !

Station du Mont-Édouard418.272.2927info@montedouard.comSite web

Revisiter l’histoire en réalité augmentée

Village-Vacances Petit-Saguenay

Découvrez l’histoire de Petit-Saguenay à travers une nouvelle expérience immersive en réalité augmentée!

Téléchargez gratuitement l’application Racines en ligne ou empruntez une tablette au Village-Vacances Petit-Saguenay et partez à la découverte des esprits qui habitent l’Anse Saint-Étienne. En plus de rencontrer des êtres fantastiques lors d’une randonnée pédestre d’une durée d’une heure, vous aurez l’occasion d’en découvrir davantage sur l’histoire du village disparu de Saint-Étienne et de Petit-Saguenay à l’époque des pionniers.

Village-Vacances Petit-Saguenay1-877-420-3193vvps@vacancesviva.comSite web

Découvrir l’histoire de Petit-Saguenay

Petit-Saguenay

L’histoire de Petit-Saguenay est fascinante à bien des égards. Fréquenté pendant des siècles par les nations autochtones, puis colonisé par des familles en provenance de la région de Charlevoix qui viennent y vivre d’agriculture et d’exploitation forestière, le territoire de Petit-Saguenay est façonné par l’occupation humaine. Découvrez cette riche histoire en visitant les pôles de l’Écomusée du patrimoine, qui vous permettront de faire le pont entre le passé et le présent.

Les pôles :

 

Club des Messieurs

Club des Messieurs

Visitez le site patrimonial du Club des Messieurs !

L’un des secrets les mieux gardés de la région, le site patrimonial du “Club des Messieurs” a tout pour plaire. Ancien club privé de pêche devenu public, le site mérite le détour pour ses chalets en bois dont certains ont plus de 150 ans. Des panneaux d’interprétation mettent en valeur le site et il est possible de faire plusieurs activités sur place, dont la fameuse pêche au saumon, l’observation du saumon, le canot et la randonnée.

Club des Messieurs418 272-1169info@petitsaguenay.comSite web

Café Bistro Léz’Arts

Le Léz'Arts

Le Léz’Arts est un café bistro boutique offrant des spectacles, des expositions, des objets d’art, des tissages, de l’autocueillette de petites baie, ainsi que des repas colorés et de qualités !

Au cœur de la vallée de Petit-Saguenay, le Léz’Arts vous invite à passer d’agréables moments !

Le Léz'Arts(418) 272-3000zabmiron@gmail.comSite web

La poterie Terre Forte

La poterie terre forte

Les artistes et les artisans de Petit-Saguenay sont particulièrement créatifs. Ils sont passés maitres dans la transformation des ressources locales pour fabriquer des biens qui sont beaux et durables.

Venez découvrir Kathlyn Bergeron de La poterie Terre Forte qui fabrique de magnifiques théières japonaises grâce à une technique traditionnelle, le RAKU. Outre les assortiments à thé, La poterie terre forte réalise aussi des ensembles de tables assortis !

Toutes ses pièces sont fabriqués avec l’argile sauvage issue d’une rivière qui borde le fjord du Saguenay.

La poterie terre forteSite web

Philinox

Philinox

Découvrez l’un de nos nombreux artisans locaux, le bijoutier Philippe Boivin !

Artisan spécialisé en bijoux en acier chirurgical, Philippe Boivin est un graveur qui fabrique des œuvres originales. Il dessine et grave à la main sur de l’acier inoxydable dont es couleurs varient grâce à la magie de la chaleur.

Philippe Boivin Graveur(418) 272-2626 philange4@gmail.comSite web

Chasse et pêche

Accueil Baribeau

Profitez de la chasse et de la pêche !

Lors de la saison estivale, venez pêcher la truite rouge et la truite mouchetée sur de nombreux plans d’eau, rivières et lacs. Petit-Saguenay permet aussi de profiter de la chasse à l’orignal dont il estimportant de prévoir à l’avance son expédition. Son territoire boisé permet aussi de profiter de la chasse à l’ours noir et aux petits gibiers.

La ZEC Buteux-Bois Saguenay(418) 272-3464zecbuteux@reseauzec.comSite web

Chalet de la Pourvoirie Raoul-Lavoie

Pourvoirie Raoul Lavoie

Pourvoirie Raoul Lavoie

Venez chasser et pêcher dans l’arrière-pays !

L’arrière-pays de Petit-Saguenay, qui borde la région de Charlevoix, est une terre fertile pour le poisson et la faune terrestre. On y pêche l’omble de fontaine et l’omble Chevalier sur des centaines de lacs et plusieurs rivières majestueuses. On y chasse l’orignal, l’ours noir et le petit gibier sur de vastes territoires boisés. Mais surtout, on « prend le bois », on s’évade le temps d’une chasse ou d’une pêche et on revient à la maison chargé de bonne viande pour remplir le congélateur.

Pourvoirie Raoul Lavoie888-406-3115581-991-2893praoullavoie@hotmail.comSite web

Autocueillette de bleuets et de baies

Bleuetière saguenoise

Profitez du mois d’août en venant cueillir des bleuets !

La région est reconnue pour ses petits fruits et particulièrement pour le fameux bleuet, fort en antioxydants ! Ça tombe bien, à Petit-Saguenay on en a en quantité ! Facile à déguster par son absence de noyau et de pépins. Cette petite baie, sans noyau et sans pépins, se mange tout aussi bien naturellement que préparé en cuisine pour des plats salés et sucrés.

Il est possible de faire de l’autocueillette de bleuets, de framboises, de camerises et d’autres petits fruits dans les entreprises spécialisées.

Bleuetière saguenoise(418) 540-5212contact@bleuetiere-saguenoise.comSite web

La plage

Plage Saint-Étienne

Venez profiter de la plage !

La plage Saint-Étienne est sans conteste l’une des plus belles plages de la région. Pendant les vacances estivales, elle attire les familles qui viennent s’y amuser et s’y reposer. Si l’eau du fjord est relativement froide (variant entre 5 et 10 °C), il est possible de se baigner à marée basse dans les bassins créés autour des rochers immergés. La baignade dans le fjord est toutefois interdite, puisqu’aucune surveillance n’est effectuée sur place. On y observe aussi le béluga au large.

 

Observation du béluga

Plage Saint-Étienne

Au cours des mois de juillet et d’août, une partie de la population de bélugas du Saint-Laurent traverse le Saguenay pour se rendre à la baie Sainte-Marguerite. Ce faisant, les cétacés transitent par l’Anse Saint-Étienne, où on peut très bien les observer, à partir du rivage ou des points de vue offerts par le Sentier de la Pinède et le sentier de Pic-au-vent.

Lieu d’observation :

 

Pêcher l’éperlan

Quai de Petit-Saguenay

Tous les étés, le quai de Petit-Saguenay devient un rendez-vous prisé pour les amateurs de pêche à l’éperlan. Comme c’est une activité qui ne nécessite pas de permis, c’est une belle occasion pour les visiteurs de manger du poisson frais tout en rencontrant d’autres passionnés.

 

Contempler le coucher de soleil au quai

Quai de Petit-Saguenay

Sans conteste LE point de vue le plus spectaculaire sur le fjord du Saguenay, le quai de Petit-Saguenay offre chaque soir d’été un coucher de soleil différent. En juin et en juillet, le soleil se couche directement sur le fjord, offrant un tableau éclatant pour les photographes.

 

Observer la montaison du saumon aux chutes

Rivière Petit-Saguenay

Chaque année le saumon de l’Atlantique revient dans sa rivière natale pour y frayer. Et chaque année, les saumons tentent de remonter la chute infranchissable située à Saint-Antoine, ce qui donne lieu à des scènes spectaculaires. L’observatoire aménagé est un lieu idéal pour se poser un instant ou faire un pique-nique en toute tranquillité.

Rivière de Petit-Saguenay418 272-1169info@petitsaguenay.comSite web

Pêcher la truite de mer

Rivière Petit-Saguenay

Venez taquiner la truite de mer dans le Saguenay !

L’Anse Saint-Étienne et le quai de Petit-Saguenay sont des lieux de prédilection pour pratiquer la pêche à la truite de mer. Installez-vous les deux pieds dans le fjord du Saguenay et prenez un grand bol d’air pur tout en pratiquant votre activité favorite. À l’Anse Saint-Étienne, vous aurez, de surcroit, l’occasion d’observer les bélugas qui fréquentent le lieu.

Rivière de Petit-Saguenay418 272-1169info@petitsaguenay.comSite web

Pêcher le saumon

Rivière Petit-Saguenay

Avec 13 kilomètres et 24 fosses accessibles aux pêcheurs, la rivière Petit-Saguenay est un petit paradis pour les amateurs de pêche au saumon de l’Atlantique. Laissez-vous bercer par le chant de l’eau, mais restez aux aguets pour les moindres mouvements de ce poisson combatif! Des activités d’initiation sont disponibles.

Rivière Petit-Saguenay418 272-1169info@petitsaguenay.comSite web

Plongée

Quai de Petit-Saguenay

Venez explorer les fonds marins  !

Le fjord du Saguenay est un plan d’eau très intéressant à explorer en plongée sous-marine, notamment parce que les fonds marin sont salés et toujours en condition de nuit. On retrouve à proximité de Petit-Saguenay des sites spectaculaires, dont la fameuse île Saint-Louis.

Notez bien que le Saguenay est classé niveau 2, c’est-à-dire avancé, et qu’il est toujours nécessaire d’être accompagné.

 

Escalade

Secteur le Paradis

Avec ses montagnes escarpées, Petit-Saguenay regorge de sites d’escalade. Si la plupart sont encore inconnus, Petit-Saguenay dispose d’un site aménagé et recensé par la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade. Bienvenue au Paradis!

L’enregistrement auprès de la ZEC de L’Anse-Saint-Jean est obligatoire.

ZEC de L'Anse-Saint-Jean418-272-2224direction.zecansesaintjean@gmail.comSite web

Descente des eaux mortes de la Rivière Petit-Saguenay

Rivière Petit-Saguenay

Découvrez la rivière Petit-Saguenay lors d’une expédition d’une demi-journée en canot sur les « eaux mortes ». Cette activité familiale vous fera découvrir une rivière exceptionnelle en toute tranquillité. Pour cette activité d’aventure douce, il est possible de faire la location du canot et de l’ensemble des équipements requis.

Rivière de Petit-Saguenay418-272-1169info@petitsaguenay.comSite web

Le fjord en kayak

 Quai de Petit-Saguenay

Avec ses falaises vertigineuses et son milieu naturel protégé, le fjord du Saguenay est certainement l’un des endroits les plus spectaculaires au monde pour faire du kayak de mer. Si vous avez votre propre équipement, vous pouvez utiliser le quai ou la plage Saint-Étienne comme point de départ de votre aventure. Si vous souhaitez faire une excursion guidée, la plage Saint-Étienne est votre point de rendez-vous.

Lieu de départ :Quai de Petit-Saguenay et Plage Saint-Étienne (en autonomie)

OrganisAction418-579-8763info@organisaction.comSite web

Auberge Du Jardin Petit-Saguenay Une opportunitée d'affaire

info Marie-Josée 418-272-3444

Hébergement Petit-Saguenay

 

Gîte Les deux Pignons

Gîte Les Deux Pignons

115 rue Dumas, Petit-Saguenay, Qc, Canada

Le Gîte des Deux Pignons vous proposent quatre chambres très confortables au cachet rustique.Son charme historique et son style champêtre font de ce magnifique endroit une escale désirée où la cordialité et l’atmosphère familiale sont à l’honneur. Située à flanc de montagne, face à la rivière à saumon, aux abords d’une aire de détente, invitant à la pause, tout en profitant du plaisir de la nature qui suscitera un renouveau pendant votre séjour au Saguenay.

Horaire
Ouvert à l'année

Gîte Les Deux Pignons418-272-3091pignons@pignons.caSite web

Gîte Saint-Étienne

Gîte Saint-Étienne

À la périphérie de Petit-Saguenay, à côté d’une ferme de cerfs rouges, vous trouverez votre petit coin de paradis. Bienvenue au Gîte Saint-Étienne. Avec la plage Saint-Étienne à seulement quelques kilomètres, les sentiers de vélo et de randonnée à proximité, vous pourrez vous échapper de la “grande ville” et vous détendre complètement dans un environnement paisible. Avec un grand patio couvert, comprenant un BBQ à gaz et au charbon, vous serez à l’abri un jour de pluie.

Le petit-déjeuner est inclus.

Gîte Saint-Étienne(418) 843-7446(418) 271-0721reservation@gite-saint-etienne.comSite web

La cabane chez Jimmy

La cabane chez Jimmy

Maison presque centenaire comportant 2 logements. La maison est située en plein cœur du village de Petit-Saguenay à environ 10 minutes de L’Anse-St-Jean. Vous cherchez un endroit paisible, simple, confortable, abordable et à proximité de pleins d’activités? Vous avez trouvé . Mon logement est parfait pour les couples, les familles (avec enfants) et les petits groupes. Possibilité de louer le logement du haut qui peut accueillir lui aussi 6 personnes.

La cabane chez Jimmy418-812-2458jimmy_theb@hotmail.comSite web

Résidence touristique Les Bouleaux

Résidence touristique Les Bouleaux

Ce grand appartement à aires ouvertes convient très bien à une famille pouvant aller jusqu’à 6 personnes. Le logement est bien équipé et compte plusieurs affaires pour les enfants en bas âge. Vos hôtes, Michelle et Jean-Pierre, vous accueillent avec chaleur.

Horaire
Ouvert à l'année

Résidence touristique Les Bouleaux418-608-8252appartlesbouleaux@gmail.comSite web

La Maison des chutes

La maison des chutes

La Maison des chutes est une magnifique maison de campagne fraîchement rénovée, située à 5 minutes du village de Petit-Saguenay. Les clients disposent de la propriété entière ainsi que de la cour arrière en toute intimité. Elle est munie de 3 chambres, d’une salle de bain complète et d’une salle d’eau, et dispose de toutes les commodités (laveuse, sécheuse, lave-vaisselle, air climatisé, Internet Wifi, literie…), la cuisine entièrement équipée. L’endroit parfait pour séjourner lors d’un périple dans notre magnifique région!

Au plaisir de vous accueillir, Maxim et Emma.

La maison des chutes418-608-8077fermedeschutes@hotmail.caSite web

Maison du Maire

Maison du Maire

Cette maison ayant appartenu à l’ancien maire de Petit-Saguenay est une escale agréable pour découvrir le village et le fjord du Saguenay en famille. Située dans un quartier coquet et tranquille, la maison compte 4 chambres qui peuvent accueillir jusqu’à 6 personnes, une salle de bain, un salon et une cuisine bien équipée.

Horaire
Ouvert à l'année.

Maison du Maire514 244-8280l.houde77@hotmail.comSite web

Maison d’Imelda

Maison d'Imelda

La Maison d’Imelda est bien située, au cœur du village de Petit-Saguenay, face à la rivière et à l’épicerie. Avec sa cuisine, son salon et ses quatre chambres, elle est très bien équipée pour recevoir jusqu’à 9 personnes. Idéal pour les groupes.

Horaire
Ouvert à l'année.

Maison d'Imelda418-690-7367lamaisondimelda@gmail.comSite web

Chalet chez Dom

 Chalet chez Dom

Le “Chalet chez Dom” est situé dans un endroit paisible de Petit-Saguenay. Il est situé sur  un grand terrain avec vue sur la chute et un accès au ruisseau, question de vous rafraîchir. Le chalet est à 15 min de la plage du Village-Vacances de Petit-Saguenay où l’observation des bélugas en juillet et août est possible est  à 5min du centre d’accueil de la rivière afin de taquiner le saumon et/ou faire une randonnée pédestre, près des pistes de VTT, sentiers pédestres, excursions aux baleines, etc.

Horaire
Toujours ouvert

Chalet chez Dom418-820-7497Site web

Gîte Marie-Claire

Gîte Marie-Claire

Marie-Claire et Viateur accueillent les visiteurs depuis près de 20 ans dans leur coquette résidence avec un sens de l’hospitalité évident. Leurs déjeuners sont toujours exquis et ils ont une connaissance approfondie de la région qui en font des guides touristiques remarquables.

Horaire
Du 1er juin au 31 octobre.

Gîte Marie-Claire(418) 272-2592marie-clairehoude@hotmail.comSite web

Site de la Rivière Petit-Saguenay

Rivière Petit-Saguenay

Le site de la Rivière Petit-Saguenay est un centre de villégiature particulièrement coquet avec hébergement en chalets d’époque, en yourte ou en camping. Le site centenaire comprend une buanderie, un bloc sanitaire complet et un accès gratuit à Internet sans fil. On peut pratiquer plusieurs activités de plein air sur place : pêche au saumon, canot-détente, randonnée pédestre et observation du saumon. Un vrai havre de paix !

Horaire
Du 1er juin au 15 octobre.

Rivière Petit-Saguenay877-272-1169info@petitsaguenay.comSite web

Le Village-Vacances Petit-Saguenay vu des airs

Village-Vacances Petit-Saguenay

Village-Vacances Petit-Saguenay

Le Village-Vacances Petit-Saguenay est un centre de villégiature familial en formule tout inclus. Le séjour comprend l’hébergement en camping ou en chalet, les repas du matin et du soir, ainsi que les activités encadrées par une équipe d’animation déjantée. Situé sur une plage de 3,7 km linéaire, le site est d’une beauté époustouflante. Assurément, le rendez-vous des familles.

Horaire
Du 15 mai au 15 octobre.

Village-Vacances Petit-Saguenay1-877-420-3193vvps@vacancesviva.comSite web

Auberge du Jardin

Auberge du Jardin

Implantée sur son magnifique parc paysager de 4 hectares à flanc de montagne, l’Auberge du Jardin offre un environnement unique, véritable havre de paix et de détente au cœur du village. Chambres de grand confort au décor personnalisé et restaurant sur place vous sont proposés.

Horaire
Ouvert à l'année.

Auberge du Jardin1-888-272-3444aubergedujardin@gmail.comSite web

Chalet de la Pourvoirie Raoul-Lavoie

Pourvoirie Raoul Lavoie

Pourvoirie Raoul Lavoie

Venez chasser et pêcher dans l’arrière-pays !

L’arrière-pays de Petit-Saguenay, qui borde la région de Charlevoix, est une terre fertile pour le poisson et la faune terrestre. On y pêche l’omble de fontaine et l’omble Chevalier sur des centaines de lacs et plusieurs rivières majestueuses. On y chasse l’orignal, l’ours noir et le petit gibier sur de vastes territoires boisés. Mais surtout, on « prend le bois », on s’évade le temps d’une chasse ou d’une pêche et on revient à la maison chargé de bonne viande pour remplir le congélateur.

Pourvoirie Raoul Lavoie888-406-3115581-991-2893praoullavoie@hotmail.comSite web

Restauration Petit-Saguenay

 

Casse-Croûte du Vieux Collège

Casse-croûte du Vieux Collège

Casse-Croûte du Vieux Collège

Une halte rapide au coeur du village, pour déguster une bonne poutine au saumon fumé sur le bord de la rivière.

Horaire
Jeudi au dimanche : 11h00 à 19h00

Casse-Croûte du Vieux Collège418-608-8618Site web

Le Vacancier

Le Vacancier

À la suite des restrictions sanitaires dû à la Covid-19, le resto Le Vacancier du Village-Vacances Petit-Saguenay propose pour l’été 2021 , un service de restauration et un casse-croûte pour emporter.

Horaire
Lundi au dimanche de 11h00 à 19h00

Village-Vacances Petit-Saguenay418-272-3193vvps@vacancesviva.comSite web

Coop de solidarité de Petit-Saguenay

Coop de solidarité de Petit-Saguenay

Épiceries, boucherie, prêt-à-manger, service de traiteur, station-service et quincaillerie de dépannage.

Horaire
Lundi au samedi : 7h00 à 21h00
Dimanche : 8h00 à 21h00

Coop de solidarité de Petit-Saguenay418-272-2034cooppetitsag@royaume.comSite web

Café Bistro Léz’Arts

Le Léz'Arts

Le Léz’Arts est un café bistro boutique offrant des spectacles, des expositions, des objets d’art, des tissages, de l’autocueillette de petites baie, ainsi que des repas colorés et de qualités !

Au cœur de la vallée de Petit-Saguenay, le Léz’Arts vous invite à passer d’agréables moments !

Le Léz'Arts(418) 272-3000zabmiron@gmail.comSite web

Activité Entreprise
Auberges, hôtels, motels
Hébergement
Canada -> Fjord-du-Saguenay -> Petit-Saguenay Auberge Du Jardin Petit-Saguenay
Gîtes touristiques
Hébergement
Canada -> Fjord-du-Saguenay -> Petit-Saguenay Auberge Les Deux Pignons Enr
Pourvoiries
Chasse et pêche
Canada -> Fjord-du-Saguenay -> Petit-Saguenay Domaine du Lac Brouillard

Présentation

Population 727 habitants
Superficie 130.2 km*km
Densite 5.58 habitants/km*km
Latitude 48.13 °
Longitude -69.99 °

Plus d'informations

Petit-Saguenay Histoire

Le village de Petit-Saguenay possède une riche histoire, qui remonte aux peuples autochtones qui fréquentaient ses vallées verdoyantes pour la chasse et la pêche. Avant même l’arrivée de la Société des Vingt-et-Un, l’endroit était également fréquenté par la Compagnie de la Baie d’Hudson qui y pratiquait la pêche. Puis, dès les premiers mouvements de colonisation du Saguenay qui surviennent au milieu du 19e siècle, le territoire de Petit-Saguenay sera occupé sans interruption jusqu’à ce jour.

-1000

Une longue présence autochtone

L'inventaire archéologique réalisé en 1999 à Petit-Saguenay et les différents artefacts amérindiens retrouvés au cours des années permettent de faire remonter la présence autochtone sur le territoire à au moins 1 000 ans avant notre ère et probablement au-delà. Ce que l'on sait des récits des premiers explorateurs européens, c'est que ce sont les Iroquoiens du Saint-Laurent qui fréquentent le Bas-Saguenay au XVIe siècle, puis les Algonquiens de Tadoussac (Innus) à partir du XVIIe siècle. Les premiers explorateurs qui ont parcouru le territoire de Petit-Saguenay identifient pour leur part la vallée de la rivière Petit-Saguenay comme un territoire de chasse et de pêche des Autochtones.

Au début de la colonisation, les Autochtones et les Métis sont toujours présents. Au recensement de 1851, on note sur place la présence des Joncas, O'Neil, Nicolas et Joseph. On note également la présence de cabanes utilisées par les Autochtones (vraisemblablement pour la trappe) dans la vallée de la rivière Cabanage entre Petit-Saguenay et L'Anse-Saint-Jean.

1535

Les explorateurs européens à la rencontre des autochtones

1er septembre 1535. Jacques Cartier rencontre à Tadoussac un groupe d'Iroquoiens qui pêchent sur le Saguenay. 50 ans plus tard, c'est un groupe de Montagnais autour du chef Abadabijou que Samuel de Champlain rencontre à Baie-Sainte-Catherine. Ce groupe sert alors d'intermédiaire dans les échanges entre les bandes d'autochtones du Lac-Saint-Jean et le poste de traite de Tadoussac. Peu de temps après son passage, la bande d'Abadabijou est décimée par les maladies contagieuses d'origine européenne, de sorte que plusieurs bandes des régions environnantes se mettent à fréquenter le Bas-Saguenay.

Au cours des deux siècles qui suivent, les contacts se multiplient entre Amérindiens et Européens. Missionnaires, explorateurs et arpenteurs découvrent le territoire avec des guides autochtones et entrevoient ce qui sera colonisé plus tard par la Société des Vingt-et-un. Le rapport que fait l'explorateur Thomas Simard en 1828 parle du Petit-Saguenay en ces termes : "Il s’y trouve une étendue de terrain propre à la culture ; le sol est de marne jaune, et pourrait suffire à y établir 100 familles. La terre est bien bonne dans cet endroit ; on y trouve du bouleau blanc et noir, de l’érable, du sapin, et de la pruche, mêlés avec d’autres bois."

1823

De Ckwutsèocibu à Petit-Saguenay

En 1823, un certain James McKenzie mentionne pour la première fois la rivière Petit-Saguenay lors d’une session du parlement canadien. Bien qu'il soit difficile de remonter à l'origine exact du nom de Petit-Saguenay, on comprend bien que ce toponyme fait référence à la vallée en auge de cette rivière, qui a été formée par le passage des glaciers et qui rappelle les parois escarpées du "grand" Saguenay. D'autres écrits font même référence à la "petite rivière Saguenay" pour désigner Petit-Saguenay.

Mais avant même la colonisation, plusieurs toponymes étaient utilisés par les Premières Nations pour désigner les différentes rivières du territoire. C'est ainsi qu'on apprend que la rivière Petit-Saguenay était nommée Ckwutsèocibu ou "la rivière de Feu" par les Autochtones, ce qui fait probablement référence à l'un des incendies de forêt qui ravageaient périodiquement le territoire à l'époque.

Toujours pour les Premières Nations, la rivière Saint-Athanase (Anse au cheval) était Regateouakaou, pour "une pente de sable vers une rivière", ce qui décrit bien la vallée de cette rivière. La rivière se jetant dans l'Anse Brise-Culottes était pour sa part Outapimiskou, pour "une cabane de castor". On vous laisse deviner à quoi ce toponyme peut bien faire référence. Finalement, la rivière aux Petites Iles était Gouhabahigan ou "une épuisette pour transvider l'eau", ce qui pourrait par exemple désigner un endroit où écoper son canot.

Encore aujourd'hui Petit-Saguenay est riche de ses nombreux toponymes originaux. On pense naturellement au Cabanage, à la Grosse-Ile, à la Mer de Saint-Étienne, à Pis-Sec, à la Côte à Volvo, au Mont-Conscrit, au Petit Bras ou à la Poussière, autant de lieux-dits marqués par l'histoire et qui rendent le territoire poétique.

Crédit photo : BAnQC, carte 0002663679

1838

Arrivée de la Société des Vingt-et-un à Petit-Saguenay

25 avril 1838. La Société des Vingt-et-un apprête une goélette pour partir à la conquête du Saguenay, alors sous le monopole de Compagnie de la Baie d'Hudson. Cette équipée de 27 hommes fait d'abord escale à l'Anse-aux-petites-Îles, entre Tadoussac et l'Anse Saint-Étienne, pour y débarquer un groupe de bûcherons, qui y construit le premier moulin à scie sur le Saguenay. L'expédition ainsi délestée poursuit son chemin jusqu'à l'Anse-au-Cheval, située en face de la Baie Saint-Marguerite, où un second moulin est construit. On y attend le départ des glaces, ce qui prend un mois. Puis, le reste de l'équipage poursuit son voyage qui l'amène à la colonisation de L'Anse-Saint-Jean et la Baie des Ha! Ha!

Les deux premiers arrêts de la Société des Vingt-et-un se font donc dans deux anses sur le territoire de Petit-Saguenay. Ces installations de sciage seront de courte durée, puisque les moulins étaient conçus pour être facilement déplaçables en fonction de la disponibilité de la ressource. À l'époque, c'est le pin, qui est alors abondant sur le territoire, qu'on abat en priorité. Ces deux anses ne sont toutefois jamais habitées de façon permanente - bien qu'elle soit visitées par des curés qui recensent 8 hommes aux Petites-Îles et 2 hommes à l'Anse-au-Cheval en 1839 - et c'est plutôt du côté de l'Anse de Petit-Saguenay et de l'Anse Saint-Étienne que les futurs efforts de colonisation se déploient à Petit-Saguenay.

1844

Construction du premier moulin à scie sur la rivière Petit-Saguenay

François Guay est un homme d'affaires de La Malbaie, charpentier de formation et vétéran de la bataille de Châteauguay pendant la guerre de 1812. Il se spécialise dès 1824 dans les activités forestières et devient plus spécifiquement constructeur de moulins à scie. Dès les débuts de la Société des Vingt-et-un, il obtient des contrats de cette dernière pour mettre en place une bonne partie des 18 moulins à scie que cette dernière possède au moment de sa vente au profit de William Price.

Au cours de cette période, François Guay construit deux moulins qui lui appartiennent en propre, dont celui qu'il établit à 3 kilomètres de l'embouchure de la rivière Petit-Saguenay et qui entre en opération en 1844. Les installations sont toutefois assez rudimentaires et ne permettent que de faire travailler quelques bûcherons. Le premier missionnaire de ce qu'on nomme alors le poste de Petit-Saguenay, le Père Flavin Durocher, y recense 7 personnes à l'automne 1844, toutes originaires de La Malbaie.

La même année, François Guay revend son moulin à William Price qui, avec l'acquisition des moulins de la Société des Vingt-et-un deux ans plus tôt, est en position de monopole dans la région. Compte tenu de l'état des installations, William Price fait reconstruire complètement le moulin et fait installer une écluse, une glissoire à billots et une estacade. La capacité de production du moulin ainsi accrue à 1 000 billots permet de faire venir plusieurs travailleurs sur place. L'établissement connait dès lors un essor très important.

Crédit photo : BAnQ, CA304, S3, D25

1844

La rivière à saumon sous contrôle privé

Les peuples autochtones et les employés de la compagnie de la Baie d'Hudson venaient pêcher le saumon dans la rivière Petit-Saguenay bien avant la colonisation de la région. Toutefois, lorsqu'un moulin est installé à l'embouchure de la rivière par la compagnie Price en 1844, cette dernière y obtient des droits de pêche exclusifs. La construction d'un barrage par la compagnie sur la rivière et les activités de drave causent toutefois un déclin rapide de la population de saumon dans les années 1850, ce qui amène le gouvernement du Québec à forcer la compagnie à construire une passe à saumon en 1861. Au cours de la décennie 1870, le garde-pêche R. Bouliane signale un retour du saumon avec la capture de 10 à 15 spécimens par année, avec un poids moyen d'environ 13 livres.

C'est également à cette période qu'on commence à ensemencer la rivière Petit-Saguenay – ainsi que l'Anse au Cheval, l'Anse aux Petites Îles et l'Anse Saint-Étienne – à partir de la toute nouvelle pisciculture de Tadoussac. L'ensemencement se poursuit au cours des décennies qui suivent et c'est le pionnier Hyppolite Tremblay qui assure le transport des alevins pour la modique somme de 2 $ par voyage. Une "maison de pêche" est pour sa part construite à l'emplacement actuel du Club des messieurs et un "hôtel" à proximité de la chute à Hermas Houde dans le rang Saint-Antoine.

En 1885, le gouvernement modifie la loi qui accorde les droits de pêche exclusifs sur les rivières à saumon et ce sont des américains – un certain N. Pendleton Roger, puis Harrison E. Gawtry – qui les possèdent jusqu'à la formation du Dumas Fishing Club en 1906. Ce dernier est en fonction jusqu'en 1950, année à laquelle les droits sont repris par un groupe d'Américains – les Gilepsi, Pape, Hayst et Field – qui continuent de les exploiter jusqu'à ce qu'ils soient transférés par le gouvernement à l'Association de Chasse et de Pêche de Petit-Saguenay en 1966.

Crédit photo : Collection Marie Côté

1851

Premier âge d'or de la foresterie à Petit-Saguenay

Après l'acquisition du moulin construit par François Guay sur la rivière Petit-Saguenay, la compagnie Price en fait une installation de plus grande envergure qui devient son centre administratif dans la région. C'est David Edward Price, fils de William Price, qui, à 26 ans, est délégué pour gérer les opérations du poste de Petit-Saguenay. C'est d'ailleurs à cet endroit que seront émis les fameux pitons, sorte de monnaie qui sert à payer les employés et qui n'est échangeable que dans les magasins de la compagnie.

Très rapidement, on fait venir sur place des travailleurs pour bûcher le pin rouge et le pin blanc qu'on retrouve un peu partout sur le territoire et qu'on achemin au moulin à scie par drave. Les opérations sont considérables et attirent des travailleurs du Bas-du-Fleuve, de Charlevoix, de Québec, d'Angleterre, de Norvège et même d'Islande! En plus des cultivateurs et des journaliers, on retrouve sur place des forgerons, des boulangers, des menuisiers, des charpentiers et des contremaitres.

Le recensement de 1851 comptabilise 348 personnes sur place en 1851, dont le deux tiers sur les chantiers et le moulin de Petit-Saguenay et environ le tiers sur les chantiers et les fermes de L'Anse-Saint-Jean. Le moulin emploie alors 140 personnes pour une production annuelle de 10 000 madriers de 10 000 planches. La raréfication des forêts de pin arrêtera net les opérations dans l'hiver 1857-1858, de sorte que le poste se vide et le moulin est abandonné, ne laissant sur place que deux familles en 1858.

Crédit photo : BAnQ, P78, 193

1861

Les premiers habitants de Petit-Saguenay

Selon les rapports du la Chambre d'Assemblée du Bas-Canada sur l'exploration du Saguenay, les Amérindiens et les Métis fréquentent fréquemment la vallée de la rivière Petit-Saguenay, pour la chasse et la pêche. La Compagnie de la Baie d'Hudson y pratiquait également la pêche au saumon depuis plusieurs années.

Lorsqu'on établit les balbutiements d'une première colonie à l'embouchure de la rivière Petit-Saguenay, on y signale la présence des familles métis suivantes : Joseph Nicolas (époux de Thérèse Joseph), Prudent Joncas (époux de Mary O'Neil) et Joseph Moreau. Le métis Charles Bernier (époux de Osithe Landry) fera également partie de l'équipe des travailleurs du premier moulin établi à l'embouchure en 1844 et, lorsque celui-ci sera abandonné, il sera le premier à coloniser le Cabanage avec sa famille. On continue à noter la présence d'Amérindiens et de Métis à l'Anse de Petit-Saguenay et dans le secteur du Cabanage au moins jusque dans les années 1920.

Le premier réel noyau villageois se développe au milieu du 19e siècle, autour des familles de Charles Bernier, Tiburce Bergeron (époux de Ositre Tremblay), Job Tremblay, Hippolyte (Pierriche) Tremblay et ses fils Hippolyte, Méron et Joseph. En 1861, on note la présence de tout au plus 28 personnes sur place. À ce groupe, viennent ensuite se joindre les familles des pionniers Paul Gagné et Charles Girard. Le village de Petit-Saguenay est né.

Crédit photo : BAnQ, P547, S1, SS1, SSS1, D385

1877

Proclamation du canton de Dumas

Alors que la colonie naissante de Petit-Saguenay se développe tranquillement, le lieutenant-gouverneur du Québec Luc Letellier proclame le "township" de Dumas, une étendue de terres délimitée "au nord-est par la rivière Saguenay, au nord-ouest par le township Saint-Jean, au sud-est par le township Saguenay et au sud-ouest par le township Sagard." Ce nouveau canton inclut l'Ile Saint-Louis et l'ilot adjaçant et comprend 77 000 acres environ.

La proclamation du canton de Dumas ouvre définitivement la porte à la colonisation du territoire de la future municipalité de Petit-Saguenay, alors que le gouvernement peut désormais délimiter des lots et les céder aux familles en quête de nouvelles teres à défricher. Depuis un demi-siècle déjà, les explorateurs et les arpenteurs vantent la qualité des terres arables dans la vallée de la rivière Petit-Saguenay, qui pourrait faire vivre plusieurs dizaines de familles. Au cours des décennies qui suivent, l'ouverture d'un chemin carrossable entre Petit-Saguenay et L'Anse-Saint-Jean et le cadastrage de plusieurs lots démarre un vaste mouvement de colonisation, principalement en provenance de L'Anse-Saint-Jean.

Crédit photo : Greffe de l'arpenteur général du Québec, PL01D030

1883

Construction d'un village de compagnie à l'Anse Saint-Étienne

À la fin des années 1870, la compagnie Price commence à s'intéresser au site de l'Anse Saint-Étienne pour y installer un moulin à scie. Le site est favorable à l'établissement, parce qu'il est bien protégé des vents et offre un excellent mouillage. Sur place, on retrouve tout au plus quelques familles de pêcheurs et les vestiges d'un mystérieux moulin à scie dont on ne connait pas le propriétaire. C'est en 1882 que la compagnie Price décide d'y construire un véritable village de compagnie, qui sera le premier du genre dans la région.

On qualifie l'établissement de village de compagnie, puisque toutes les bâtiments appartiennent à la compagnie Price. Le moulin est pour sa part d'une ampleur considérable : il fonctionne à la vapeur et possède une puissance de 200 forces, ce qui en fait de facto la plus grande usine de ce type au Saguenay. Autour du moulin, on construit des écluses, des dalles et des quais pour faciliter le transport, l'entreposage et le chargement du bois. Un remorqueur à vapeur, le Belle, est basé sur place pour faciliter l'entrée et la sortie des goélettes et autres navires à voile à marée basse.

Les ouvriers et leurs familles sont logés dans des maisons de chambre à proximité de l'usine, ce qui constitue un quartier ouvrier très vivant. Les notables, pour la plupart anglophones et protestants, sont quant à eux installés sur un plateau supérieur, dans ce que l'on appelle à l'époque l'Anse des Messieurs ou l'Anse de l'Église. Le village connait un essor important et replace à nouveau Petit-Saguenay au coeur de l'empire des Price dans la région.

Crédit photo : BAnQC, P666, S12, SS5, P533

1887

Ouverture du premier chemin entre Petit-Saguenay et L'Anse-Saint-Jean

Depuis l'arrivée de la Société des Vingt-et-Un à Petit-Saguenay jusqu'en 1887, toutes les communications avec l'extérieur se font par le Saguenay. Seule exception à cette règle, en 1847 la compagnie Price aménage un chemin d'hiver entre Petit-Saguenay et Saint-Siméon. Ce chemin permet ainsi aux gens du Haut-Saguenay d'emprunter les glaces jusqu'à Petit-Saguenay, puis d'entrer à l'intérieur des terres pour rejoindre leurs familles et leurs proches restés dans leurs villages d'origine.

L'absence de voie terrestre entre Petit-Saguenay et les localités voisines demeure toutefois un frein important à la colonisation du territoire. En 1862, l'arpenteur J.B. Duberger trace pour la première fois ce qui deviendra plus tard la route 170 entre Petit-Saguenay et L'Anse-Saint-Jean. Ce faisant, il note la présence de plusieurs habitations autour de l'ancien moulin à scie des Price à l'embouchure de la rivière, ainsi que la maison de la famille d'Hippolyte Tremblay et ses dépendances à l'embouchure de la rivière Cabanage. Un peu plus haut sur la rivière Cabange, il rapporte l'existence de la maison de Charles Bernier dans sa clairière environnante.

Pour se rendre à L'Anse-Saint-Jean, il propose un chemin fort différent du tracé actuel de la route 170. L'écart le plus important se situe à l'Ouest du lac Long, où le chemin fourche soudainement vers le Nord pour rejoindre la Lac à Minette, d'où il redescend dans la vallée de la rivière Saint-Jean, via une propriété appartenant à l'époque à Damase Bouchard. Au cours des deux décennies qui suivent, l'aménagement de ce chemin se fait de façon très lente et ce n'est qu'en 1887 qu'un véritable chemin est terminé pour relier le village de compagnie de Saint-Étienne au Haut-Saguenay. Petit-Saguenay connait à partir de ce moment une colonisation rapide, essentiellement avec des familles de L'Anse-Saint-Jean à la recherche de nouvelles terres où s'installer.

Crédit photo : Greffe de l'arpenteur général du Québec, PL232-B

1887

Développement d'un village moderne à Saint-Étienne

Rapidement après la fondation du village de compagnie de Saint-Étienne, celui-ci connait un essor important qui fait grimper la population à près de 400 personnes en 1887, lorsqu'on décide de construire une église et d'aménager un cimetière sur place. Pour loger tous ces travailleurs et leurs familles, on doit construire une trentaine d'habitations dans le quartier ouvrier et installer de nombreux services. Une dizaine de résidences sont également construites à l'Anse-des-Messieurs pour loger le gérant et les notables.

Une ligne de télégraphe de 27 kilomètres de long relie Saint-Étienne à Rivière aux Canards (Baie-Sainte-Catherine) et un chemin de colonisation - le chemin maritime - est ouvert le long de cette ligne à l'emplacement de l'actuel chemin des Îles. Un bureau de poste est également aménagés sur place et la poste est livrée deux fois par semaine entre Saint-Étienne et Tadoussac et entre Saint-Étiene et L'Anse-Saint-Jean.

Une ferme est défrichée sur les plateaux environnants pour fournir des aliments frais aux habitants. Deux écoles sont également ouvertes pour l'éducation des enfants avec les institutrices Adéla et Cécile Gobeil. Les visiteurs sont quant à eux accueillis dans un hôtel confortable. Les rumeurs veulent qu'une partie des bâtiments est même desservie par l'électricité produite au moulin à vapeur et un service d'aqueduc!

Crédit photo : BAnQC, P666, S12, SS5, P535

1890

La colonisation de Petit-Saguenay prend son envol

Les pionniers établis depuis les années 1860 dans ce qui allait devenir le noyau villageois de Petit-Saguenay défrichent tranquillement leurs terres, alors que le gouvernement du Québec envoie arpenteur sur arpenteur pour évaluer le potentiel de développement agricole de la nouvelle colonie. Celle-ci connait donc une croissance très lente jusque dans les années 1890, où la colonisation prend son envol. En 1887, on dénombre 5 familles, toutes installées à proximité de l'embouchure de la rivière Cabanage, puis 18 en 1894 et 40 en 1898.

À cette période, la colonisation se fait surtout au Cabanage, dans la vallée inférieure de la rivière Petit-Saguenay, à la Grosse Île, à l'Anse au Cheval et sur la Coulée à Saint-Antoine. L'arpenteur William Tremblay estime à l'époque que l'ensemble du territoire de Petit-Saguenay permettrait l'établissement de 250 familles de cultivateurs. La construction en 1899 d'un pont pour enjamber la rivière Petit-Saguenay, puis la création d'une société pour la colonisation de Petit-Saguenay à L'Anse-Saint-Jean en 1900 accélère le mouvement de colonisation de sorte qu'on retrouve 291 personnes sur place lors du premier recensement en 1901.

La colonisation se poursuit par la suite dans le rang Saint-Étienne, aux Îles et dans le rang Saint-Antoine. À l'époque, on accède à Saint-Antoine via un chemin qui passe par le lac des Chicots dans Saint-Étienne, puis le long du lac des Îles et du lac Tremblay ou, de l'autre côté de la rivière, via le Club des Messieurs et le Petit Bras jusqu'aux Chutes. La colonisation de Saint-Étienne se fait pour sa part le long du chemin aménagé par la compagnie Price pour relier son village de compagnie à l'Anse Saint-Étienne à Petit-Saguenay. En 1919, on ouvre un dernier secteur de colonisation à Saint-Marc, tout juste aux limites de Sagard.

Crédit photo : Collection Julie Tremblay.

1891

L'âge d'or de Saint-Étienne

Après plusieurs années d'opération, le village industriel de Saint-Étienne atteint son apogée au tournant des années 1890. Il figure en bonne place parmi les 3 moulins de la compagnie Price sur le Saguenay, compagnie qui compte également des installations à Chicoutimi et à la Baie des Ha! Ha!. Au sommet des activités, on compte une population permanente de 495 personnes en 1891, ce qui exclut les 400 à 600 travailleurs qui séjournent chaque hiver sur les chantiers. C'est alors le village le plus populeux entre La Baie et Tadoussac.

Une centaine de travailleurs fait fonctionner le moulin à scie où transitent entre 200 et 300 000 billots par année. On y scie essentiellement de l'épinette, qui a remplacé le pin comme essence principale, cette dernière ayant été complètement exploitée dans les premières décennies de la colonisation du Saguenay ou ravagée par les incendies récurrents. Le bois vient principalement du territoire de Petit-Saguenay et de Baie-Sainte-Catherine. On opère jusqu'à une vingtaine de chantiers de bûchage par hiver dans l'arrière-pays pour alimenter l'industrie.

Le village se met toutefois à décliner à compter de 1891, principalement à cause de deux facteurs. D'abord, l'approvisionnement est de plus en plus difficile et on doit aller récolter la ressource de plus en plus loin pour l'apporter au moulin, ce qui réduit la rentabilité des opérations. Ensuite, une dépression importante frappe l'économie mondiale à compter de 1891, ce qui affecte les exportations de bois de la compagnie Price vers les États-Unis. Saint-Étienne demeure toutefois un village dynamique jusqu'à sa fin tragique en 1900.

Crédit photo : BAnQC, P666, S12, SS5, P532

1894

Établissement d'une première fromagerie à Petit-Saguenay

Dès les tous débuts de la colonie, les pionniers transforment le lait de leur exploitation agricole en beurre qui est ensuite exporté par bateau. Le fromage se conservant davantage, Montcalm et Joseph (dit Bebé) Tremblay décident d’implanter une fromagerie en face de l’église. C’est Alphonse Morin de Saint-Pierre de Montmagny qui vient superviser les travaux de construction réalisé par Montcalm Tremblay en 1894.

La fromagerie produit environ 5 000 livres de fromage dans les premières années. Le lait provient principalement des troupeaux des trois principaux producteurs de l’époque, qui sont Montcalm Tremblay, Charles Girard et Paul Gagné, mais également d’une quinzaine d’autres cultivateurs. Ce sont Joseph Tremblay, Eugène Morin, Raymond Boulianne et Alfred Boulianne qui produisent le fromage avec le lait apporté par les agriculteurs pendant les mois d’été. Le village de Saint-Étienne est d’abord le principal client, mais sa destruction par les flammes en 1900, le fromage est exporté par bateau jusqu’à la fermeture de l’établissement dans les années 1920. Le bâtiment sera plus tard utilisé pour accueillir la Coop de consommation.

Les frères Joseph et Hylas Houde opèrent quant à eux une fromagerie à Saint-Antoine à compter de 1925, tout près du bien nommé Lac Fromage. En 1956, l’Union des cultivateurs catholiques établit toutefois un syndicat coopératif de beurrerie, qui opère une fabrique de beurre et de fromage dans la coulée à l’entrée du village, ce qui mène à la fermeture de l’établissement des Houde l’année suivante. La beurrerie coopérative demeure quant à elle en opération jusqu’en 1972.

1898

Construction des premiers ponts

Alors que la colonisation s'intensifie dans les années 1890, la construction d'un premier pont sur la rivière Petit-Saguenay s'avère nécessaire. Ce pont est construit au coût de 1 200 $ en 1898 sur la terre appartenant alors à Joseph Girard et se trouve approximativement à l'emplacement actuel du pont sur la route 170. D'une longueur de 130 pieds, il permet d'accélérer les efforts de colonisation de Petit-Saguenay, du rang Saint-Louis et de l'Anse-au-cheval, mais aussi de relier le village de compagnie de Saint-Étienne à Petit-Saguenay par la terre.

Un second pont est construit au coût de 200 $ en 1907 sur la rivière du Portage, pour relier le village au rang Saint-Antoine et pour se rendre au moulin à bardeau des Gagné et des Houde situé au petit bras. Pour obtenir le financement nécessaire de la part du gouvernement fédéral, une trentaine de citoyens de Petit-Saguenay menacent le député conservateur Joseph Girard de voter contre lui si celui-ci ne s'engagent pas à construire le pont. Deux ans plus tard, le député Girard fait d'ailleurs l'objet d'un retentissant procès pour des fraudes allégués dans plusieurs dossiers, dont celui de ce pont qui aurait été construit avec des fonds dédiés à la réparation des quais.

Trois ponts couverts sont construits par la suite : le pont Benjamin-Fortin en 1912, le pont Horace-Tremblay en 1915 et le pont Patrice-Fortin à une date inconnue. Le pont Benjamin-Fortin, d'une longueur de 150 pieds, remplace le premier pont du village et permet de relier le rang Saint-Antoine via la future route régionale. Le pont Horace-Tremblay, d'une longueur de 150 pieds, est construit tout juste en face de l'église et relie le coeur du village au rang Saint-Louis. Il n'est complété qu'en 1921. Finalement, le pont Patrice-Fortin enjambe la rivière Petit-Saguenay dans le secteur des chutes à Saint-Antoine et permet d'accéder aux fermes installées de ce côté et à des chantiers de coupe forestière.

Le 25 mai 1928, de terribles inondations frappent toutefois Petit-Saguenay et les ponts Horace-Tremblay et Patrice-Fortin sont tous les deux emportés. Le pont Horace-Tremblay est récupéré dans l'Anse de la Grosse-Île, démonté et transporté aux chutes de Saint-Antoine pour reconstruire le pont Patrice-Fortin dès l'automne suivant. Petit-Saguenay conserve donc deux ponts couverts jusqu'au tournant des années 1960. On détruit le pont Benjamin-Fortin en 1959 pour le remplacer par un pont plus large permettant le passage des camions et des chasse-neiges. Le pont Patrice-Fortin est pour sa part démoli au début des années 1960 pour permettre le passage des camions de la compagnie Jos Houde, qui transportent à l'époque le bois sur le sens de la largeur.

Crédit photo : William Maxant (1940), collection Gérald Arbour. 

1900

Saint-Étienne rasé par les flammes

5 juin 1900. Un feu d'abattis débuté en matinée par le colon Benjamin Boudreault sur les hauteurs de Saint-Étienne se répand à la forêt à la faveur des forts vents. En l'espace de deux heures, les flammes atteignent le village de Saint-Étienne qui est réduit en cendre. Une poignée de bâtiments seulement sont épargnés, mais tous les résidents sont littéralement jetés à la mer, recueillis à bord de deux navires de passage. Le moulin à scie, les quais, trois navires ainsi que l'ensemble de l'inventaire de bois sont perdus dans l'incendie. Seul le quartier de l'Anse-des-messieurs est épargné.

Dès le lendemain, grâce à la générosité du public et des autorités, on achemine de l'aide en provenance de Chicoutimi : de l'argent, des vivres et des vêtements sont ainsi distribués aux famille éplorés. Si les travailleurs s'en sortent sans trop de dommage, la compagnie Price, elle, doit déclarer une perte totale puisque l'établissement n'est pas assuré. Ces pertes sont estimées à entre 300 et 400 000 $, ce qui équivaut à entre 9M$ et 12M$ aujourd'hui.

Devant l'ampleur du désastre et compte tenud du fait que l'établissement décline déjà depuis quelques années à cause des problèmes d'approvisionnement, la compagnie décide de ne pas reconstruire et de plutôt ouvrir un nouveau moulin à scie du côté de Baie Sainte-Catherine, moulin qui est déménagé à nouveau en 1908 du côté de Baie Sainte-Marguerite. L'Anse Saint-Étienne est pour sa part abandonnée par la compagnie Price, qui n'y fait plus guère d'activités jusqu'à la vente du terrain à la municipalité dans les années 1970.

Crédit photo : BAnQC, P666, S12, SS5, P535.

1903

Price installe des écorceurs à l'Anse au Cheval

En 1838, la Société des Vingt-et-Un installe ses premiers moulins à scie dans la région à Petit-Saguenay, soit à l'Anse aux Petites-Îles et à l'Anse au Cheval. Après quelques années d'exploitation, ces deux moulins sont vendus à William Price, qui ne continue pas l'exploitation bien longtemps. L'Anse au Cheval est donc abandonnée pendant quelques décennies jusqu'à ce que Joseph Desgagné, fils du fameux constructeur de goélettes Zéphirin Desgagné de L'Anse-Saint-Jean, y prenne un bail auprès de l'agent des terres de Tadoussac dans les années 1880 ou 1890.

Les activitéss de Joseph Desgagné à l'Anse au Cheval ne sont pas connues, mais on peut présumer qu'il y fait soit de la coupe ou du sciage, puisque que celui-ci transporte régulièrement du bois avec ses goélettes. Il transfère ensuite ses droits à Onésime Gagné de L'Anse-Saint-Jean, qui y exploite manifestement un moulin, puisqu'au moment où ce dernier vend ses installations à la compagnie Price en 1902, le contrat notarié fait mention d'un "moulin avec machines, engin, bouilloire, machine à bardeaux, carriage complet avec scies et autres accessoires, buttes, scies à déligner [...], ainsi que la maison [...], booms et quais servant à piler les madriers et autres bois." Une petite colonie s'est même développée autour de ces installations, avec quelques familles sinistrées après le feu du village de Saint-Étienne en 1900.

La compagnie Price, pour sa part, y exploite des écorceurs dans une usine alimentée en énergie par la vapeur. Le bois de pulpe ainsi libéré de son écorce est ensuite exporté par bateau vers des usines de pâte et papiers d'Ontario et des États-Unis. Le moulin de l'Anse au Cheval est ainsi en opération pendant plusieurs années, jusqu'à ce qu'une loi vienne interdire l'exportation de bois de pulpe en 1910 et mène ainsi au déclin des activités sur le site. En 1914, on démentèle les installations et on transfère la bouilloire à Desbins, où la compagnie Price opère l'une des cinq usines de pâte et papier de la région à l'époque. L'Anse au Cheval est définitivement abandonnée.

Crédit photo : BAnQ, P666, S12, SS5, P334

1905

Les moulins prolifèrent à Petit-Saguenay

Dès les débuts de la colonisation de Petit-Saguenay, les pionniers organisent des moulins pour leurs besoins domestiques. Le pionnier Charles Bernier installe un premier moulin à la chute de la rivière Cabanage à la fin du XIXe siècle. Ce moulin est ensuite abandonné avant qu'un second moulin de plus grande envergure soit installé au même endroit par Hippolyte Tremblay, qui fournit les premiers habitants en bois et en farine. C'est Élie Tremblay qui est alors le meunier du village.

À partir de 1905, les pionniers Ovide Houde et Pierre Gagné installent un moulin à bardeau à l'embouchure du Petit Bras (rivière du Portage), près de la fosse Poussière de la rivière Petit-Saguenay. Ce moulin, dont on retrouve encore aujourd'hui les vestiges sur place, était équipé d'une chaudière horizontale tubulaire de 40 forces. Il fournit les bardeaux pour le revêtement d'un nombre considérables de maisons construites dans les différents rangs de Petit-Saguenay jusqu'à ce que Hermas, Hylas et Jos Houde construisent un moulin de sciage muni d'un planeur aux chutes de Saint-Antoine en 1918.

D'autre moulins sont en activité dans les premières décennies du XXe siècle. En 1921, Elzéar Pelletier achète la bouilloire du moulin à scie de la Compagnie Brouillard qui vient de faire faillite et le déplace à Saint-Étienne pour y opérer un moulin à scie activé par la vapeur jusqu'en 1946. À compter de 1924, la famille Perron de L'Anse-Saint-Jean opère également un moulin à eau l'embouchure du ruisseau Saint-Étienne, jusqu'à ce qu'il soit emporté par le débordement du Lac Défoncé en 1928. À la même période, François Gaudreault opère de son côté un moulin à l'Anse de l'Île.

Photo : Le moulin à scie des Houde aux chutes de Saint-Antoine. Crédit : William Maxant, 1940.

1907

Les Brouillard prennent le relais des Price

La St-Siméon Lumber Co. Ltd, mieux connue sous le nom de compagnie Brouillard, est fondée en 1907 par Ovide Brouillard, un bourgeois de Drummondville, qui en est également le député fédéral pendant une dizaines d'années. La compagnie Brouillard, basée à Saint-Siméon, opère des chantiers dans les limites de Saint-Marc à Petit-Saguenay, du canton Sagard et de Saint-Siméon. Ses 300 travailleurs récolte environ 50 000 cordes de bois de pulpe par année, bois qui est ensuite dravé sur la rivière Noire et la rivière Petit-Saguenay, pour être finalement expédié à direction des papetières de l'Ontario et des États-Unis.

En 1914, la compagnie Brouillard acquière les terrains à l'embouchure de la rivière Petit-Saguenay et y construit un moulin à scie et un barrage à la fosse à saumon qui porte aujourd'hui son nom. Des estacades sont également aménagées un peu partout sur la rivière pour faciliter la drave. En 1915, un incendie important sur ses territoires de coupe détruit une grande partie de l'inventaire de bois de la compagnie, forçant cette dernière à la faillite l'année suivante.

Ovide Brouillard rachète toutefois la faillite avec une nouvelle entreprise, la Provincial Industries Ltd., qui continue les opérations jusqu'en 1926, année à laquelle celle-ci fait faillite à son tour. Le moulin à scie installé à l'embouchure de la rivière Petit-Saguenay est ainsi racheté par Elzéar Pelletier, qui le fait transporter à Saint-Étienne où il l'opère à partir de cette date. C'est la fin pour les Brouillard à Petit-Saguenay, quoiqu'on attribuera une partie de la responsabilité des terribles inondations de 1928 à la rupture des estacades laissées sur place par la compagnie.

Crédit photo : Collection Pierre Asselin.

1918

Construction de la première église

Alors que la colonie de Petit-Saguenay prend de l’ampleur, on fait encore les missions religieuses dans les maisons des particuliers, dont celle de Méron Tremblay. En 1912, le curé Alfred Labrecque de L’Anse-Saint-Jean fait toutefois construire une chapelle de 40 pieds par 50 pieds sur un terrain cédé par Benjamin Boudreault. Construite au coût de 1 400 $ - soit environ 35 000 $ en dollars d'aujourd'hui - cette chapelle permet au curé de L’Anse-Saint-Jean de faire un service religieux par mois à Petit-Saguenay.

La première église est enfin construite en 1918 alors que la colonie compte déjà 350 citoyens. D’une dimension de 77 pieds par 36 pieds, le bâtiment est construit entièrement en bois et peut accueillir environ 250 personnes. Le tout coûte 15 226 $ - soit environ 245 000 $ en dollars d'aujourd'hui - en incluant le presbytère et les dépendances. C’est l’abbé Eugène Grenon qui est le premier curé de la nouvelle paroisse de Saint-François-d’Assise.

Crédit photo : SHS, P2, S7, P11062.

1919

Fondation de la municipalité de Petit-Saguenay

12 août 1919 - Après quelques décennies de colonisation, les résidents de Petit-Saguenay reçoivent la reconnaissance officielle du gouvernement du Québec : la municipalité du canton de Dumas est fondée. Ce nom officiel n'est toutefois jamais utilisé par les Saguenois et les Saguenoises, qui réfèrent toujours au Petit-Saguenay pour parler de leur municipalité. En 1979, le nom sera d'ailleurs changé officiellement pour celui de municipalité de Petit-Saguenay.

C'est le 12 septembre 1919 que se tient la première assemblée du conseil municipal, au cours de laquelle on élit le maire Hylas Houde, un agriculteur prospère de Saint-Antoine qui possède notamment une fromagerie et un moulin à scie, et des conseillers pour représenter les différents rangs de la municipalité. Les premiers échevins sont les suivants : Ludger Côté pour Saint-Étienne, Alexandre Lavoie pour Saint-Louis, Pierre Laberge pour le haut de Saint-Antoine, Pierre Côté pour le bas de Saint-Antoine, Joseph (Bébé) Tremblay pour le village et Eugène Bernier pour Saint-Jean-Baptiste (le Cabanage). C'est Arthur Gagnon qui est embauché comme secrétaire-trésorier au salaire mirobolant de 20 $ par année.

Les premières années sont consacrées à l'organisation des chemins municipaux. Des inspecteurs sont nommés pour surveiller l'état des différents chemins de la municipalité : Joseph Morin pour le rang Saint-Jean-Baptiste, Hypolite Lavoie pour le rang Saint-Louis, Edmond Houde pour le rang Saint-Antoine et Stanislas Côté pour le rang Saint-Étienne. On s'affaire à verbaliser tous les chemins de la municipalité. On contracte également un emprunt de 40 000 $ (soit plus de 500 000 $ en dollars de 2019) auprès du gouvernement du Québec pour refaire les chemins et les graveler. À cette époque, les chemins sont entièrement à la charge de la municipalité et celle-ci contribue même financièrement à l'ouverture de la route entre L'Anse-Saint-Jean et Saint-Félix-d'Otis.

Crédit photo : Collection Hermé Lavoie.

1920

Construction du premier quai fédéral

Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, les Saguenois et les Saguenoises utilisent exclusivement le Saguenay pour le transport des personnes et des marchandises. Les quais des compagnies forestières qui exploitent la forêt du territoire sont utilisés par les travailleurs et les résidents à ces fins. La compagnie Price, la compagnie Brouillard, ainsi qu’Hermas Houde, un pionnier de Saint-Antoine, auront tous des quais à l’embouchure utilisés pour le transport du bois. Celui de la compagnie Brouillard est le seul qui est situé en eau profonde, en face de l’emplacement actuel du quai municipal.

C'est dans les années 1920 qu'un premier quai fédéral est construit dans l’anse de Petit-Saguenay. Le « quai du gouvernement » est bâti en madriers de bois et en grosses pierres. Autour de celui-ci, on retrouve déjà quelques résidences. René Gagnon, un marchand du village, construit pour sa part un entrepôt à proximité pour stocker sa marchandise. C’est d'ailleurs lui qui est en charge d’allumer les phares dans la montagne avant l’arrivée des goélettes.

Crédit photo : SHS, P2, S7, P01828-3.

1930

La route de Petit-Saguenay enfin ouverte

Dès le début de la colonisation, Petit-Saguenay, comme la municipalité voisine de L'Anse-Saint-Jean, n'est raccordé au reste du Québec que par la mer. La construction de chemins carrossables est cependant primordial dans l'effort de colonisation. Dès 1862, l'arpenteur Duberger prévoit un tracé pour raccorder L'Anse-Saint-Jean à Petit-Saguenay via le lac à Minette, le lac long et la rive gauche de la rivière Cabanage.

Cette route ne sera construite qu'en 1887 et 1888, grâce à une investissements de  197,85 réalisé par le gouvernement du Québec sous la supervision de René Gagnon. Ce n'est cependant qu'en 1922 qu'une véritable route est aménagée pour raccorder Saint-Siméon à Petit-Saguenay et L'Anse-Saint-Jean. Cette route n'est pas vraiment praticable en voiture.

Entre 1923 et 1926, un grand débat enflamme le Saguenay - Lac-Saint-Jean sur le meilleur tracé pour raccorder la région à la ville de Québec. Le Lac-Saint-Jean souhaite développer un tracé dans le parc des Laurentides, alors que les municipalités du Bas-Saguenay privilégient un tracé via Charlevoix, qui est déjà complété jusqu'à Saint-Siméon. Le gouvernement choisit finalement d'investir pour aménager les deux tracés. Après plusieurs années d'investissements, la route 16 entre La Baie et Saint-Siméon est finalement complétée et entièrement ouverte à la circulation automobile.

Crédit photo : BAnQ, E6, S7, SS1, P826.

1955

L'église de Petit-Saguenay brûle !

26 décembre 1955  En 1945, face à la pression démographique, la petite communauté investit temps et argent – près de 20 000 $, soit environ 300 000 $ en dollars d’aujourd’hui – pour complètement rénover l’église de Petit-Saguenay, faisant passer la superficie du bâtiment à 120 pieds par 36 pieds. Sous la supervision de l’architecte Sylvio Brassard, on ajoute un chœur, des transepts, deux sacristies, en plus de refaire le revêtement en belle brique rouge.

Quelques dix ans plus tard, le lendemain du Noël de 1955, l’église est la proie des flammes au grand désarroi des Saguenoises et des Saguenois. Après ce tragique sinistre, la paroisse sous la gouverne du curé Antonia Larouche se met rapidement au travail pour reconstruire une nouvelle église. On fait encore appel à l’architecte Sylvio Brassard, qui prépare les plans du bâtiment, qui est reconstruit dans l’année. Celui-ci fait 120 pieds par 90 pieds et peut accueillir 550 personnes.

Crédit photo : SHS, P2, S7, P08235-1.