Villes et Municipalite Saint-Ambroise-de-Kildare

Présentation

Population 3747 habitants
Superficie 67.8 km*km
Densite 55.27 habitants/km*km
Latitude 46.08 °
Longitude -73.55 °

Plus d'informations

PETITE HISTOIRE DE SAINT-AMBROISE

Le nom de la Municipalité de Saint-Ambroise-de-Kildare se veut le reflet de son histoire de colonisation des Irlandais et des Français. De religion anglicane, méthodiste et catholique, tous ces pionniers ont une dévotion pour SAINT AMBROISE de Milan, un personnage religieux qui unit leurs pensées. Le terme KILDARE provient des mots «Cill» et «Dara» qui se traduisent par «Église de chêne ou près du chêne», un rappel de la souche irlandaise des arrivants anglo-saxons. Cette appellation désigne également, aujourd’hui, un comté d’Irlande ainsi qu’une ville en banlieue de Dublin.

Le paysage de la municipalité est constitué de champs de cultures diverses parsemés de boisés, le tout au pied des montagnes des Laurentides. Depuis sa fondation, la municipalité a toujours été un endroit où l’entraide est synonyme de prospérité. Nous n’avons qu’à penser à l’organisation d’une Caisse Populaire, d’une Coopérative «La Beurrerie», aux nombreux abattoirs, etc. Plusieurs métiers à l’époque ont eu pignon sur rue à Saint-Ambroise : agriculteur, cellier, ferblantier, forgeron, notaire, médecin, menuisier, meunier, tanneur, tisserand et voiturier.

Le développement du territoire de Saint-Ambroise s’est façonné au gré des différentes cultures. Ses premiers arrivants avaient des habitudes de vie distinctes (francophones, anglo-saxonnes). Au début du 19e siècle, les territoires pouvaient être octroyés à titre de gage ou d’honoraires professionnels. Par exemple, les rangs 4e, 5e et 6e ont été confiés à M. Vondevelden pour acquitter ses honoraires d’arpentage. La paroisse de Sainte-Élizabeth desservait la population du canton de Kildare (Saint-Ambroise) et de Sainte-Mélanie; cette paroisse était délimitée au sud par Berthier, au nord par Saint-Félix, à l’est par Saint-Cuthbert. Dans le voisinage, on retrouvait Saint-Jacques de la Nouvelle Acadie (Saint-Jacques-de-Montcalm) et Saint-Paul (de Joliette), qui étaient établis. Le village de l’Industrie (Joliette) n’était pas encore né!

Ainsi, le premier responsable du développement du sud de la paroisse fût le Seigneur de Lavaltrie, qui confia la portion centrale à M. William Vondevelden. Les premiers occupants provenaient de Saint-Paul, Sainte-Élizabeth, Lanoraie, Berthier... Pour la portion nord, M. Beauchamp Colclough, commissionnaire et agent des terres de la Couronne, accordait les terres aux militaires de la mère patrie de l’époque : l’Angleterre (dans les années 1822). Le développement du «Township of Kildare» se fit avec des gens en provenance d’Irlande et du peuple Canadien-Français.

De nombreuses familles Irlandaises ont contribué à ce qu’est aujourd’hui, Saint-Ambroise-de-Kildare. On peut parler de la famille Daly qui a développé le rang Kildare, mais plusieurs ont dû tout laisser pour émigrer aux États-Unis. On parle également des Dixon qui ont défriché de nombreuses terres, ont construit une école anglophone, ont bâti une chapelle ainsi qu’un cimetière protestant.

 

Ils ont aussi géré des moulins à carde, à farine... avant de poursuivre leur route vers l’Ontario. Enfin, la famille Gass était la famille type de l’époque: courageuse, travaillante, elle a mis son cœur dans ses rêves d’offrir un avenir à ses proches. Si toutes ces familles ne sont plus parmi nous aujourd'hui, puisque le projet de construction d’une Irlande Nouvelle s’est estompé avec l’arrivée massive des francophones, quelques-unes ont bien ancré leurs racines au coeur de la municipalité dès les débuts et y sont toujours. On parle ici, entre autres, des Neveu, Grégoire, Perreault, Simard, Courchesne, Parent, et de nombreuses autres familles encore.

 

Les premières traces d’une existence municipale remontent à 1832. En 1956, nous retrouvons les délimitations actuelles de la municipalité. Dans l’exercice des fonctions municipales, les séances du conseil de l’époque avaient lieu dans la sacristie de l’église. En 1905, sur les terres de la Fabrique, on construit une salle publique. Celle-ci est agrandie en 1934. En 1966, on assiste à la construction d’une salle publique au 750, rue Principale: en 1972, on agrandit l’édifice en aménageant une caserne et un bureau municipal (740, rue Principale). En 2006, la Municipalité fait l’acquisition du 850, rue Principale et y déménage ses bureaux ainsi que la bibliothèque.

On remarque une stabilité dans la gestion, puisque 17 maires ont occupé ce poste depuis la fondation de la municipalité: de M. Charles Laporte en 1855 à M. François Desrochers, aujourd’hui. Au poste de secrétaire-trésorier, même état de faits: 14 personnes se sont succédées à cette fonction, de M. D. Maigret, en 1855, à M. René Charbonneau, aujourd’hui.